Le nombre d’entrepreneurs forains a diminué de 7 % au cours des cinq dernières années. Corona et le vieillissement de la population sont les principales causes de ce déclin. Néanmoins, le secteur se porte bien, déclare Atze Lubach, président de l’association des forains Bovak.
Il y a cinq ans, les Pays-Bas comptaient 966 entrepreneurs possédant une ou plusieurs attractions foraines, aujourd’hui ils sont 896. C’est ce qui ressort des chiffres de la Chambre de commerce (KVK). Surtout au cours de la première année de la pandémie, de nombreuses entreprises ont arrêté : près de quarante. Cette année-là, de nombreuses foires n’ont pas eu lieu en raison des mesures de restriction des contacts.
M. Lubach reconnaît le déclin du nombre d’entrepreneurs. « Pendant la pandémie de corona, un certain nombre d’entrepreneurs du secteur forain se sont lancés dans d’autres activités, comme le jardinage ou la construction. En outre, les entrepreneurs qui prenaient leur retraite s’habituaient à leur temps libre et ne revenaient pas sur le champ de foire. »
Le fait que de nombreux entrepreneurs aient cessé leurs activités ne signifie pas que tout est sombre dans le secteur des fêtes foraines. Il est vrai que le secteur a connu des moments difficiles à l’époque du couronnement, mais aujourd’hui, il se porte à nouveau bien. Selon M. Lubach, c’est parce qu’après les fermetures, les gens ont à nouveau envie de faire la fête. « La foire dans leur propre ville ou village leur est familière », explique le président de Bovak.
C’est surtout dans le Brabant et la Gueldre que l’on trouve de nombreuses entreprises foraines, près de la moitié (49 %) des entrepreneurs étant originaires de ces deux provinces.