Une grande partie des ménages néerlandais est confrontée à un automne difficile en raison de la hausse continue des prix de l’énergie et des denrées alimentaires. Les revenus les plus faibles ne sont pas les seuls à être touchés. Les revenus moyens et supérieurs subissent également une pression considérable, prévient l’Institut national d’information budgétaire (Nibud).
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« Lorsque les gens doivent payer 300 à 400 euros de plus par mois pour leurs factures d’énergie, le budget est mis sous pression. Les factures peuvent être énormes. Et les ménages sont affectés de manière générale, cela ne touche pas seulement les revenus les plus faibles », déclare un porte-parole.
Le Nibud conseille donc aux gens d’examiner attentivement s’ils peuvent bénéficier d’une allocation. « En outre, il est utile d’examiner à nouveau de près l’ensemble des recettes et des dépenses. »
Le pouvoir d’achat de nombreux consommateurs est soumis à une pression considérable depuis que l’inflation a atteint le niveau record de 12 % en août. Les salaires ont augmenté d’environ 4 % au cours du même mois. Ils sont loin derrière les hausses de prix, selon les chiffres préliminaires de l’association des employeurs AWVN.
De plus, nous nous engageons progressivement dans une guerre énergétique avec la Russie. Alors que l’Occident continue de fournir des armes à l’Ukraine, le président russe Vladimir Poutine ferme de plus en plus le robinet du gaz. Et cela nous fait payer plus cher à la pompe et, dans certains cas, nous voyons nos factures d’énergie doubler.
Les premiers signes étaient déjà là l’année dernière
En outre, l’inflation a fortement augmenté depuis août dernier. Cette évolution s’explique également par la hausse des prix de l’énergie, alors que la guerre en Ukraine n’avait pas encore commencé. Les premiers signaux étaient donc déjà là.
Ajoutez à cela les problèmes des chaînes d’approvisionnement dus aux blocages, notamment en Chine, et les séquelles de toutes les mesures coronaires en Europe. Une crise des coûts ne pouvait plus être évitée.
Le cabinet a récemment annoncé que les mesures visant à atténuer la douleur de l’inflation galopante ne seront pas prises avant l’année prochaine. Une enveloppe de 14 milliards d’euros a été prévue à cet effet.
Cela ne résoudra pas les problèmes
« Beaucoup trop tard », déclare Reinier Castelein, président du syndicat De Unie. « De plus, la restauration du pouvoir d’achat est désormais retirée aux riches. Il s’agit simplement d’un parti de nivellement, qui réduit les différences de revenus. Mais cela ne résout pas les problèmes. Même les personnes ayant un revenu décent vivent dans des maisons louées où elles n’ont pas l’approvisionnement en énergie entre leurs mains. »
Les syndicats et les employeurs sont également défaillants. Au lieu de conclure un accord social pour améliorer le pouvoir d’achat des salariés, ils s’en tiennent principalement à leurs propres plans et points de vue.
La FNV a annoncé que la veille du jour du budget, elle fera une demande salariale importante pour compenser la perte de pouvoir d’achat des employés. Le syndicat avait déjà indiqué qu’il demanderait une compensation intégrale du prix. Les employeurs n’en voient pas l’utilité. Ainsi, le polder n’apporte pas non plus de solution à la crise des coûts.