Plus d’un demi-million de ménages disposant d’un logement social bénéficieront d’une réduction unique de leur loyer. Cela représente une moyenne de 57 euros par mois. De même, les associations de logement construiront dans les années à venir des dizaines de milliers de logements supplémentaires. Ils se sont mis d’accord jeudi avec le ministre Hugo de Jonge (Logement) et le Woonbond.
La réduction du loyer doit soulager les personnes aux revenus les plus faibles. La réduction s’appliquera aux ménages dont le revenu ne dépasse pas 120 % du minimum social. Cela rend 510 000 ménages éligibles à cette mesure.
Il a également été convenu que l’augmentation annuelle du loyer ne sera plus liée à l’inflation, mais à la convention collective des salaires. L’inflation est actuellement très élevée, ce qui pourrait signifier que les loyers vont également augmenter considérablement.
Au lieu de cela, les loyers augmenteront désormais de 0,5 % de moins que l’augmentation salariale moyenne convenue dans les conventions collectives. Cela signifie qu’en moyenne, les loyers augmenteront moins que les salaires.
300 000 nouveaux logements en 2030
Le ministre et les sociétés de logement ont également conclu des accords sur la construction de nouvelles maisons. Désormais, les sociétés de logement doivent construire 30 000 nouveaux logements chaque année. C’est deux fois plus que ce qui avait été convenu précédemment. Cela devrait permettre de construire 250 000 nouveaux logements sociaux d’ici la fin de la décennie.
En outre, avant 2030, les sociétés doivent construire 50 000 logements supplémentaires qui relèvent du secteur locatif moyen. Il s’agit de maisons pour lesquelles les locataires doivent payer entre 850 et 1 000 euros par mois. Lors de l’attribution d’une partie de ces logements, la priorité sera donnée aux personnes qui quittent le secteur du logement social. D’ici la fin de l’année, on devrait savoir où seront situés les 300 000 nouveaux logements.
La durabilité doit être accélérée
Des accords ont également été conclus dans le domaine de la durabilité. Les logements locatifs portant un label énergétique E, F ou G seront rendus plus durables. Les entreprises ne peuvent pas utiliser la durabilité comme une occasion d’augmenter les loyers.
En outre, des fonds sont réservés pour améliorer les logements locatifs en s’attaquant aux problèmes d’amiante, de moisissure et d’humidité et en favorisant la sécurité incendie.
Ces plans sont financés par le fait que les sociétés de logement ne devront plus payer de taxe sur les loyers. Cela leur permet d’économiser 1,7 milliard d’euros par an. Les sociétés investiront cet argent dans la baisse des loyers, la construction de nouveaux bâtiments et l’amélioration des logements existants.