Le vendeur de légumes local se portait encore bien pendant la crise de Corona, mais il est actuellement en difficulté à cause des factures d’énergie élevées. En outre, on constate une baisse de la clientèle. Des entrepreneurs décident de fermer ou même de quitter leur entreprise.
Par Ertan BasekinTon Kanters, propriétaire de Ton Kanters Gezond Genieten, a été contraint de fermer son magasin à Den Bosch. « La facture énergétique est passée de 5 000 à 20 000 euros par mois. Nous ne pouvions plus nous le permettre, d’autant que ce magasin n’était ouvert que depuis un an. Ensuite, vous avez besoin de temps pour acquérir de nouveaux clients. Et on voit que les gens sont un peu plus prudents dans leurs achats en cette période. »
Kanters possède encore deux magasins, à Vught et à Schijndel. « A partir de septembre, nous sommes vraiment désemparés. Le problème est que nous ne pouvons pas tout transmettre aux consommateurs de manière individuelle. »
Le directeur Marco Maasse de l’association sectorielle Ambachtelijke Versdetailhandel Nederland reçoit de plus en plus de rapports d’entrepreneurs qui ne peuvent plus continuer et décident d’arrêter.
« Beaucoup de choses se mettent en place maintenant, les coûts explosent. Les prix du carburant, de l’énergie et des transports s’envolent. En plus de cela, les entrepreneurs font moins de chiffre d’affaires car les clients viennent moins souvent. »
Moins de clients en raison de l’augmentation des prix
Selon M. Maasse, moins de gens viennent dans les magasins à cause de la hausse des prix. « Et nous constatons que les consommateurs achètent des pommes de terre et de la choucroute plus souvent que d’habitude. Avec des légumes et des plats préparés plus chers, les gens sont de toute façon plus prudents. »
Il existe huit cents magasins de légumes dans notre pays, qui emploient quelque six mille personnes. M. Maasse s’inquiète du fait que de plus en plus d’exploitants tombent à l’eau, d’autant plus que la compensation énergétique n’est pas favorable à tous.
« Ce sont toutes des entreprises saines, qui ont bien travaillé, notamment pendant la crise du corona. Ils ont beaucoup investi, mais la crise de l’énergie leur met aujourd’hui des bâtons dans les roues. »