La folie du football atteint des limites insoupçonnées, même si, ces derniers temps, une situation qui se répète attire l’attention et nous oblige à réfléchir. Alors qu’il y a quelques semaines en Argentine, des moments terribles ont eu lieu lorsque des supporters d’Aldosivi ont mis le feu à cinq véhicules appartenant à l’équipe, aujourd’hui en Bolivie, ils ont également attaqué les voitures des joueurs. C’est arrivé à Blooming, où les voitures ont été vandalisées : Il y avait des pneus crevés, des bombes de peinture menaçantes sur les pare-brises….. Et il y a même eu des violences physiques envers un membre de l’équipe. Une vraie folie.
Une image qui parle d’elle-même. Photo : Alvaro Durán – Scène sportive
« Le conseil d’administration du Blooming Club regrette et reproche les événements qui se sont déroulés dans la matinée du mardi 23 août dans les locaux du siège de notre club.. Nous soutenons pleinement la nouvelle équipe d’entraîneurs dirigée par le professeur Víctor Hugo Antelo et tous nos joueurs professionnels », a été le communiqué officiel publié par le club bolivien après les épisodes, ajoutant que « les enquêtes pertinentes seront menées » et que « nous continuerons à enquêter sur la situation ». « le président du club a déjà déposé une plainte auprès de la FELCC pour les actes répréhensibles (…) ».. Maintenant, que s’est-il passé ?
Ce mardi, l’équipe Blooming a commencé à s’entraîner sous la houlette de son nouvel entraîneur, après le départ de l’ancien président de l’UE. Nestor Clausen, qui n’avait que deux matchs à la tête de l’équipe ! Et le DT argentin lui-même a expliqué que « Il m’a suffi de me rendre compte que Blooming n’a plus la même atmosphère qu’il y a quelque temps ».. Bien qu’il n’y ait eu aucune confirmation officielle, Clausen aurait reçu des menaces après le match nul 1-3 contre Guabirá, qui a laissé l’équipe à la 14ème place…
La question est que ce qui aurait pu être des menaces a été transformé en faits, qui ont été vus par tout le monde dans le club bolivien. Parce qu’en plein milieu de la présentation du nouveau coach, Les supporters du club ont violemment pénétré dans les locaux et ont immédiatement vandalisé les véhicules qui s’y trouvaient. « HDP » et « Flojos ».étaient certaines des légendes peintes à la bombe sur le pare-brise des voitures. Mais ce n’est pas tout…
La marque laissée sur Arismendi après l’événement violent. Photo : Alvaro Durán – Escenario deportivo
Les barras ont également pénétré sur le terrain où l’équipe commençait à travailler et ce fut un moment de tension. Au point qu’un des joueurs a reçu des coups dans le dos : Il s’agissait de l’Uruguayen Fernando Arismendi. Une folie qui a conduit à l’intervention de la police, qui a recueilli les témoignages des personnes présentes pour rechercher les individus ayant pris part à cet événement violent et regrettable.
Le Blooming traverse un moment compliqué sur le plan footballistique, n’ayant gagné que trois matchs sur onze dans le championnat bolivien. Et pour ne rien arranger, ils affronteront les leaders The Strongest la prochaine fois. Pendant ce temps, l’équipe a vécu un moment de terreur. Plus de violence.
Voilà ce que c’était que de mettre le feu aux voitures à Aldosivi.
Le 11 août, un événement triste et répugnant a eu lieu dans notre pays. Après la défaite 0-2 d’Aldosivi lors de son déplacement à Godoy Cruz à Mendoza, les supporters du « Tiburón » se sont rendus au stade et ont mis le feu à cinq véhicules appartenant à quatre joueurs et à un membre du personnel d’encadrement. Un événement regrettable qui a conduit à la répudiation de l’ensemble du monde du football.