Les parties qui renégocient depuis cette semaine pour résoudre les problèmes liés au Brexit semblent se rapprocher. Les représentants britanniques et irlandais ont déclaré vendredi que l’atmosphère des discussions s’était améliorée et qu’il y avait « une réelle volonté de résoudre le problème ».
Par notre comité de rédaction économiqueBien que le Royaume-Uni ait déjà quitté l’Union européenne à la fin du mois de janvier 2020, les questions relatives au Brexit ne sont toujours pas résolues. La principale pierre d’achoppement est la position de l’Irlande du Nord.
Ce pays fait partie du Royaume-Uni mais est lié à l’Irlande, qui fait partie de l’UE. Dans l’accord de Brexit, il a été convenu que les douanes devraient effectuer des contrôles sur les marchandises allant de l’Angleterre vers l’Irlande du Nord, par exemple.
Bien que le gouvernement de Londres ait signé l’accord, il souhaite toujours se débarrasser de ces règles. On craint que la frontière commerciale n’aggrave un conflit latent en Irlande du Nord. Les Britanniques ont déjà menacé d’annuler unilatéralement l’accord de Brexit, à la colère de l’Union européenne.
Pour parvenir à d’éventuels nouveaux accords, les différentes parties se sont remises autour de la table. Un accord n’a certainement pas encore été trouvé, mais les Britanniques et les Irlandais ont déclaré vendredi que des progrès avaient été réalisés.
Le ministre irlandais des affaires étrangères, Simon Coveney, a ainsi déclaré que les négociations avec les Britanniques s’étaient améliorées récemment et qu’il avait constaté une volonté claire de parvenir à une solution. Chris Heaton-Harris, le ministre britannique de l’Irlande du Nord, a également estimé que des progrès avaient été réalisés.
Le temps presse également, car les querelles ont laissé l’Irlande du Nord sans gouvernement depuis des mois. Le Sinn Féin est devenu le plus grand parti, mais un autre parti, le DUP, bloque la formation du gouvernement par mécontentement de l’accord sur le Brexit.
Selon la loi, il ne leur reste que trois semaines pour parvenir à un accord, faute de quoi de nouvelles élections seront convoquées. Toutes les parties espèrent que le conflit avec l’UE sera résolu d’ici là.