La démission du Premier ministre Boris Johnson va d’abord créer encore plus d’incertitude dans l’économie britannique déjà chancelante. Le royaume est confronté à une inflation vertigineuse, à un risque de récession et se débat avec les conséquences du Brexit.
La livre est également à son plus bas niveau par rapport au dollar et la banque centrale se demande si elle doit ou non relever ses taux d’intérêt. L’économie britannique est la cinquième du monde.
Le Royaume-Uni connaît un taux d’inflation extrêmement élevé, qui pourrait atteindre plus de 11 % dans le courant de l’année. Cela est principalement dû à la pression mondiale sur les prix de l’énergie et des denrées alimentaires ; même un successeur de Johnson ne peut pas faire grand-chose pour changer cette situation.
Avant même que le départ de Johnson ne soit annoncé, le ministre des finances a démissionné. Les deux hommes ne sont pas d’accord sur les réductions d’impôts, que Johnson veut introduire pour renforcer sa popularité. Un successeur devra maintenant donner un coup d’accélérateur.
Le Royaume-Uni et Bruxelles se disputent depuis le Brexit sur les détails précis de la relation commerciale concernant l’Irlande du Nord. Johnson était rigide à ce sujet. Il est possible qu’un successeur apporte un accord sur ce dossier et conduise à une meilleure relation entre les deux blocs commerciaux.