Les Pays-Bas doivent faire davantage dans la lutte contre le blanchiment d’argent, notamment en s’attaquant davantage aux marchés de crypto-monnaies et aux services fiduciaires illégaux. C’est l’avis de l’organisation anti-blanchiment GAFI, qui ajoute que la lutte contre le blanchiment d’argent aux Pays-Bas donne déjà de bons résultats.
Des améliorations sont possibles, notamment pour empêcher que des entités juridiques, telles que des sociétés à responsabilité limitée, soient utilisées par des criminels. Notre pays doit également faire davantage pour savoir qui se cache derrière certaines entreprises.
Ce dernier a joué un rôle important dans le gel des avoirs russes au début de cette année. Cela s’est avéré assez difficile, car les autorités avaient du mal à trouver qui était le propriétaire final d’un bien immobilier, par exemple.
En outre, le GAFI souhaite que les Pays-Bas élaborent des règles plus strictes pour les plateformes, telles que les fournisseurs de services de cryptologie. L’approche des services de confiance illégaux pourrait également être améliorée.
Ce que notre pays fait bien, c’est coopérer avec des parties privées. La coopération internationale est également de mise, tout comme l’utilisation des données dans les enquêtes criminelles.