L’Office européen de lutte antifraude (OLAF) va enquêter sur les activités de lobbying de l’ancienne commissaire européenne Neelie Kroes. C’est ce que rapporte le site d’information Follow the Money. Mme Kroes a fait l’objet d’un examen minutieux en juillet après des révélations sur des activités de lobbying secrètes pour la société américaine Uber.
« À la suite d’une évaluation préliminaire des allégations portées à notre attention, le directeur général a décidé d’ouvrir une enquête », a confirmé un porte-parole de l’OLAF au site d’information.
En juillet dernier, une fuite de données a révélé que l’ancienne politicienne faisait du lobbying pour Uber dès 2015, alors qu’elle n’avait quitté son poste d’eurocommissaire aux affaires numériques que depuis quelques mois. Cela va à l’encontre des accords conclus au sein de l’UE.
À l’époque, Mme Kroes a révélé dans une réponse à Allégeance savent qu’elle a eu des entretiens peu de temps après avoir quitté son poste de commissaire européen en raison de sa position d’envoyée spéciale de la start-up Delta.
Le ministère a informé que start-up Delta était destiné aux start-ups, et non aux grandes entreprises comme Uber.
La Commission européenne a alors écrit à Mme Kroes pour lui demander des éclaircissements. Mme Kroes a répondu dans la semaine. Après avoir analysé la réponse envoyée par Mme Kroes, l’exécutif européen a transmis l’affaire à l’OLAF. En effet, outre la détection des fraudes impliquant des fonds européens, l’OLAF est également autorisé à enquêter sur les fautes commises par le personnel de l’UE.