Autrefois, c’était Estudiantes, Independiente, Boca, River……. Aujourd’hui, c’est Palmeiras, Flamengo et maintenant Athletico Paranaense. L’édition 2022 de la Copa Libertadores connaît déjà ses finalistes : Mengao et Furacao. Encore deux Brésiliens. Une hégémonie de plus en plus marquée du pays voisin ces derniers temps au niveau continental…
Et c’est depuis la finale entre Flamengo et River en 2019 que la Copa Libertadores ne compte plus d’équipes argentines en finale. Depuis cette année-là, en raison de facteurs économiques et même sportifs (mauvaise utilisation de la VAR dans des cas décisifs et nuls avec croisements entre équipes argentines dès les huitièmes de finale), ni Boca, ni El Millo, ni aucun autre club du pays n’a pu atteindre le match pour le trophée.
River, finaliste en 2019. (EFE)
Mais pas seulement ça, mais, A part les Argentins, aucune autre équipe n’a réussi à atteindre ce stade non plus. L’année dernière, le Barcelona d’Equateur a été laissé sur le pas de la porte, mais comme cette saison avec Velez, a perdu en demi-finale contre Flamengo 4-0 sur l’ensemble des deux matchs.
Il est vrai qu’une bombe sur le marché des transferts, comme celles que font constamment les clubs brésiliens, est plus que difficile pour les finances des équipes argentines. Dans la dernière fenêtre, ceux qui ont été le plus près de faire venir une mégastar Boca, qui s’est battu pour faire venir Arturo Vidal et Edinson Cavani, et River, qui a failli obtenir Luis Suárez. Mais aucun d’entre eux n’a réussi…
Au contraire, ce sont les Brésiliens qui n’ont aucun problème à faire venir les meilleurs joueurs d’Europe. Et il n’y a pas que ceux qui viennent jouer les dernières années de leur carrière, mais des joueurs avec un bon présent sur le Vieux Continent. C’est le cas de Flamengo, par exemple, qui, face à la blessure de Bruno Henrique -…peut-être leur meilleur joueur… a mis 14 millions de dollars et a fait venir Everton Cebolinha, un attaquant de 26 ans et régulier de l’équipe nationale du Brésil, qui était à Benfica au Portugal.
Mais si Everton n’était pas suffisant, a également fait entrer Arturo Vidal (gratuit), Erick Pulgar (milieu de terrain de l’équipe nationale du Chili arrivé de la Fiorentina pour près de 3 millions d’euros), Guillermo Varela (défenseur uruguayen prêté par le Dinamo Moscou). et a même menacé de faire venir Alexis Sánchez. (à l’Olympique de Marseille) et Oscar (en Chine). Du côté de Paranaense, il y avait le retour de Fernandinhoen provenance directe de Manchester City, sur un transfert gratuit.
Un fait plus qu’éloquent est que, dans l’histoire de la Libertadores, il y avait déjà eu quatre finales consécutives avec des équipes du même pays (Independiente, par exemple, en a remporté quatre d’affilée entre 1972 et 1975), mais il n’était jamais arrivé auparavant que les deux prétendants à la finale partagent le même drapeau à trois occasions consécutives.
Flamengo, l’équipe de trois finales en quatre ans
Flamengo, de nouveau en finale (AP).
Malgré le bicampeonato de Palmeiras en 2020 et 2021, l’équipe qui a disputé le plus de finales de Copa Libertadores au cours des quatre dernières années est Flamengo. Ils ont remporté cette finale contre River en 2019, en 2020 ils ont perdu contre le Racing aux tirs au but en huitième de finale, mais en 2021 ils se sont relevés et ont disputé une autre finale. Ils ont perdu 2-1 contre le Verdao, mais maintenant va faire un autre essai…
Et il atteint la finale de cette édition avec une statistique qui impressionne : 11 victoires, un match nul et aucune défaite. En plus d’être invaincus, ils comptent dans leurs rangs Pedro, le meilleur buteur de cette Coupe avec 12 buts. Un attaquant mortel de 1,85 mètre. Et celui dont Vélez a le plus souffert : il a marqué quatre buts entre les deux demi-finales.
Pedro, le meilleur buteur de la Libertadores. (EFE)
Ces dernières années, la domination brésilienne sur la Libertadores était partagée entre Palmeiras et Flamengo. Ça ne s’est pas arrêté là. Ils étaient les rivaux à battre pour le reste des équipes. Sans trop de mystique, puisque les deux n’avaient qu’un seul titre avant ces finales, mais avec une bonne performance d’équipe, un portefeuille bien rempli et la hiérarchie même de leurs joueurs.
Ainsi, pour la troisième édition consécutive, la Libertadores compte à nouveau deux finalistes brésiliens. Le match pour le trophée a déjà une date : aura lieu le samedi 29 octobre, au stade Monumental de Guayaquil, en Équateur. Flamengo le prendra-t-il, l’Athletico Paranaense le prendra-t-il ? Qui que ce soit, la Coupe va de nouveau au Brésil…