La cérémonie de remise du Ballon d’Or a eu lieu lundi. Et parmi plusieurs récompenses, le grand gagnant a été Karim Benzema, l’attaquant du Real Madrid. Après une énorme saison 21-22 (44 buts pour son équipe et trois titres), il s’est vu décerner laLe Français a remporté – pour la première fois de son histoire – le prix décerné par le magazine France Football. Et en plus d’avoir remercié pour cette distinction, Il a déjà jeté son dévolu sur ce qui l’attend à la fin de l’année : la Coupe du monde.. « J’ai tenu mes promesses à ma mère. Mais j’ai de l’ambition, je veux gagner la Coupe du monde avec la France, ce sont des choses que je dois encore gagner. J’espère être dans le groupe de la Coupe du monde. C’est un objectif, j’ai beaucoup de confiance et d’ambition. Aller à la Coupe du monde et donner tout ce que j’ai pour la gagner.« , a-t-il déclaré.
Karim à côté du trophée (EFE).
Karim a seulement joué au Brésil en 2014. En 2018, il ne faisait pas partie de l’équipe victorieuse en Russie car il avait été mis sur la touche trois ans plus tôt (il était exclu jusqu’en 2021) pour son… Participation présumée au chantage exercé sur son coéquipier de l’équipe nationale, Mathieu Valbuena, au sujet d’une sex tape.. Il a été condamné à un an de prison et à payer une amende d’un peu plus de 200 000 euros au début de cette année.
Benzema, avec 97 apparitions chez les Blues, est revenu en 2021 et a remporté la Ligue des Nations. Et maintenant il va chercher la gloire au Qatar.
PLUS DE CITATIONS DE BENZEMA LORS DE LA CONFÉRENCE DE PRESSE
Journaliste : Après avoir reçu le Ballon d’Or des mains de Zidane, vous avez dit que c’était le Ballon d’Or du peuple. Que vouliez-vous dire ?
B : « Rien de politique. Je voulais dire mes fans. Quand je parle de Ballon d’or du peuple, c’est parce que les fans me soutiennent quand il y a eu des obstacles. Je voulais le partager avec eux, ils le méritent. Depuis que j’ai commencé à Lyon, ils ont toujours été là, ils m’ont motivé.
Karim avec Zidane, Drogba et le présentateur TV.
Q : A presque 35 ans, vous êtes l’un des joueurs les plus âgés à avoir remporté un premier Ballon d’Or. Qu’est-ce qui a changé entre le jeune Benzema et aujourd’hui ?
B : « J’ai toujours eu ce trophée dans ma tête. Ce qui a changé quand j’ai eu 30 ans, c’est l’ambition. Après mes 30 ans, l’ambition m’est venue à l’esprit, pour travailler plus dur, être plus décisif, penser à des choses plus importantes. Être un leader dans l’équipe. Et j’ai la chance de jouer pour le Real Madrid, le meilleur club du monde. Quand j’avais 20 ans, je n’avais pas la même ambition qu’aujourd’hui. J’ai eu des moments très difficiles, comme lorsque je n’étais pas dans l’équipe nationale et que j’étais seul dans le centre d’entraînement du Real Madrid à Valdebebas, parce que tous les autres étaient partis avec leur équipe nationale. Ce sont les moments les plus difficiles. A cette époque, Zizou (Zidane) m’a donné confiance et je suis très content de mon travail ».
Les joies du français (EFE).
Q : Après avoir remporté le Ballon d’Or, rêvez-vous de gagner le trophée plus souvent ?
B : « Je profite de ce que j’ai, si je peux en avoir deux ou trois, tant mieux. Mais l’important, c’est le travail pour y arriver. Je dois me faire plaisir sans pour autant diminuer mes performances sur le terrain. Je ne pense pas à être ici l’année prochaine. Je joue tous les matchs. Si je fais de bonnes choses, je peux gagner avec mes coéquipiers et nous verrons. Aujourd’hui, je vais profiter de mon travail (avec le Ballon d’Or) ».
Q : Quels mots avez-vous pour le Real Madrid, avec qui vous avez passé treize saisons et remporté cinq Ligues des champions ?
B : « Le Real Madrid est le meilleur club du monde, mais il faut être bien pour y entrer. (Le président du club) Florentino a toujours été dans mon bateau, dans les moments très difficiles, et pas seulement sur le terrain. Il est venu chez moi à Lyon et était avec mes parents pour me faire signer. Aujourd’hui, il est heureux avec moi, il m’a toujours dit qu’un jour je gagnerais le Ballon d’Or. Grâce au président, c’est bien.
El 9 del Madrid (EFE).
P : Vous avez eu une rivalité avec le Polonais Robert Lewandowski ces dernières années, et maintenant vous êtes au FC Barcelone. Comment vivez-vous cette rivalité ?
B : « Il n’y a pas de rivalité. Nous sommes des joueurs différents. Je m’entraîne et je ne suis pas obsédé par les autres joueurs. Il n’y a jamais de rivalité avec un joueur. Il n’y a pas de progrès. Je me concentre sur moi-même et sur l’amélioration ».