Mieux vaut prévenir que guérir. Ou plutôt, mieux vaut fuir les violents et éviter ainsi de plus grands maux… C’est ce qu’a fait l’équipe de Cerro Porteño mercredi, quand ils ont décidé d’avancer leur voyage à Ciudad del Este – où ils rendront visite au général Caballero vendredi – pour éviter un choc avec leur barrabrava.L’équipe avait organisé un déplacement pour les croiser face au présent footballistique morose que traverse l’équipe. Oui, ils ont dû payer…
« L’équipe azulgrana est déjà en route pour l’Est du pays ».a publié le compte Twitter officiel du club quelques heures avant midi, surprenant les deux factions de la barra du Ciclón paraguayen (La Plaza et Comando), qui avaient l’intention de manifester contre les joueurs après le match nul 1-1 contre Guaraní, qui a porté leur série d’invincibilité à quatre matches (2 PP et 2 PE). Bien sûr, dans un premier temps, le voyage était prévu pour le jeudi, mais tout a été précipité pour éviter tout type d’affrontement violent…
Or, conscient de cette manœuvre d’évitement de l’escouade, l’un des leaders de la barra officielle a exprimé – dans une conversation sur Radio Monumental 1080AM – que « Nous voulons que les joueurs et le personnel d’encadrement (Francisco Arce est l’entraîneur) ressentent la pression, notre mécontentement. Nous demandons des résultats. La prochaine fois, nous ne demanderons pas de résultats… ». Une vraie folie.
Cerro ne vit pas un bon présent. EFE/ Nathalia Aguilar
Après son élimination en huitième de finale de la Copa Libertadores aux mains de Palmeiras, avec un score cumulé de 0-8, Cerro Porteño occupe actuellement la 3e place du championnat national, à un point derrière Olimpia et Libertad, avec un match en moins.. Cependant, selon le journal Última Hora, certains membres de l’équipe ont été critiqués pour leur licenciement. l’ancien capitaine Juan Patiño, le Colombien Rafael Carrascal et l’Argentin Claudio Aquino, ainsi que l’entraîneur Francisco Arce. Combien de temps les barras vont-elles continuer à faire leur travail ?
En Bolivie, il y a eu une répression et une violence
Mardi dernier, l’équipe de Blooming a subi une violente attaque de la barra : un groupe de personnes a pénétré dans les locaux où se trouvaient les joueurs et a vandalisé les voitures : les pneus ont été crevés, de la peinture menaçante a été pulvérisée sur les pare-brise… Et il y a même eu des violences physiques contre un membre de l’équipe : l’Uruguayen Fernando Arismendi a reçu des coups dans le dos.