Les entreprises du port de Rotterdam ont importé davantage de pétrole brut de Russie au cours des six premiers mois de 2022 qu’au cours de la même période l’année dernière. Cela peut être dû au fait qu’une interdiction d’importation de pétrole en provenance de Russie entrera en vigueur à la fin de cette année. D’autres marchandises en provenance de Russie, comme les conteneurs, le charbon et le gaz, ont été moins importées. C’est ce qui ressort des chiffres publiés vendredi par l’Autorité portuaire de Rotterdam.
Dans le courant de l’année, l’importation de pétrole et de produits pétroliers, tels que le diesel, en provenance de Russie sera interdite. Cela concerne le commerce par voie maritime, dans lequel Rotterdam joue un rôle important. Plusieurs pays, notamment l’Inde, ont déjà anticipé ce phénomène dans un passé récent en important du pétrole supplémentaire de Russie via le port de Rotterdam. Les raffineries d’Europe occidentale sont déjà passées au pétrole d’autres pays.
Les importations d’autres types de marchandises en provenance de Russie ont diminué. Il s’agit notamment du charbon et du gaz naturel liquéfié (GNL). Les échanges de conteneurs avec la Russie, qui passent en grande partie par Rotterdam, ont également diminué au cours du premier semestre.
L’offre de combustibles fossiles tels que le charbon et le GNL en provenance d’autres pays a en fait fortement augmenté au cours des six premiers mois, parce que l’offre de gaz en provenance de Russie a fortement diminué depuis l’invasion de l’Ukraine fin février et que les fournisseurs d’énergie ont dû chercher d’autres sources d’énergie en conséquence.
Le commerce total de marchandises à Rotterdam a légèrement augmenté au cours des six premiers mois de cette année : de 0,8 pour cent pour atteindre 233,5 millions de tonnes. Ce résultat est principalement dû à un fort deuxième trimestre, car le premier trimestre avait enregistré une baisse de 1,5 %.