Tragédie en Indonésie : le témoignage glaçant d’un joueur

Le week-end dernier, un événement malheureux s’est produit dans le football indonésien. Quelque 3 000 supporters du Arema FC ont été impliqués dans une scène violente. lorsqu’ils sont entrés sur le terrain après avoir perdu 3-2 contre leurs rivaux de toujours, Persebaya Surayaba, la police a sévi et, comme confirmé par les autorités, le nombre de morts s’élève à 125 personnes.

Le chef de la police a confirmé que 34 personnes sont mortes à l’intérieur du stade et que les autres sont en route ou déjà dans les hôpitaux. « Ils sont morts du chaos, de la poussée, de la bousculade, du piétinement et du manque d’air.« , a expliqué Wiyanto Wijoyo, le chef du bureau de santé du district de Malang.

De nombreux supporters ont essayé d’attaquer les joueurs adverses.. La police a réprimé et la violence a explosé. « Non seulement ils ont envahi le terrain, mais ils ont également endommagé des voitures de police et mis le feu à des objets dans le stade. Les actions des partisans ont obligé les forces de sécurité à repousser, en utilisant même des gaz lacrymogènes », indique le site web de Detik. Treize véhicules auraient été détruits, dont dix appartenant à la police. Les affrontements se sont poursuivis à l’extérieur du stade.

L’HISTOIRE DU GARDIEN DE BUT D’AREMA FC

Des moments effrayants se sont déroulés au stade Kanjuruhan samedi. « C’étaient des scènes de guerre. Nous avons vu des gens mourir dans le vestiaire« , a commencé Adilson dos Santos, le gardien de but brésilien d’Arema FC. Il a ajouté : « C’était un véritable champ de bataille, il y avait des scènes de guerre. Cela ressemblait à la guerre entre l’Ukraine et la Russie et non à un terrain de football. C’était juste le chaos et la panique.

Dès la fin du match, alors que la confusion s’installe, les joueurs se précipitent dans les vestiaires, où ils sont confinés pendant environ cinq heures, jusqu’à ce que la situation soit maîtrisée. « Ils ont commencé à amener certains des blessés les plus graves. dans les vestiaires. Nous avons vu des gens mourir, Je suis tombé dans un désespoir total« , a rappelé Adilson dos Santos.

« Au début, nous n’avons entendu que le bruit des bombes (lacrymogènes), des coups, des cris, des pleurs et des gens qui cassent tout. Mais ensuite ils ont commencé à amener les blessés, certains d’entre eux sont déjà morts. Beaucoup étaient bleus par manque d’oxygène et mouraient devant nous.« , a-t-il poursuivi.

« Soudain, un nuage de cette fumée toxique a englouti tout l’endroit. Et puis le chaos a éclaté. De nombreuses personnes sont tombées, se sont évanouies, ont été piétinées, ont inhalé toute cette fumée. Nous n’avions nulle part où aller, nous attendions le moment où (les fans) viendraient nous chercher. C’était les pires heures de ma vie. Nous sommes sortis et avons vu tout le stade endommagé, des gens en sang, d’autres en état de choc, d’autres intoxiqués et étouffés. Il y avait beaucoup de blessés, des corps qui traînaient, des voitures brûlées. Je voulais juste sortir vivant« , a conclu le gardien de but brésilien.

LE COMMUNIQUÉ DE LA FÉDÉRATION

La fédération de football (PSSI) a publié une déclaration dans laquelle le président de l’organisation, Mochamad Iriawan, a exprimé ses condoléances. « PSSI regrette les actions des supporters d’Arema au stade de Kanjuruhan. Nous regrettons et nous nous excusons auprès des familles des victimes et de toutes les parties pour cet incident. Par conséquent, PSSI a immédiatement formé une équipe d’enquête et est parti immédiatement pour Malang. »