Le sidérurgiste Tata Steel Nederland, l’un des plus grands émetteurs de notre pays, veut être neutre sur le plan climatique d’ici 2045. À cette fin, la société a signé vendredi une lettre d’intention avec la province de Hollande du Nord et deux ministères.
La déclaration d’intention, qui n’est pas contraignante mais qui doit donner la direction, devrait à terme conduire à une réduction substantielle des émissions de CO2 de l’entreprise sidérurgique.
Depuis des années, Tata Steel est l’un des plus gros émetteurs des Pays-Bas : en 2020, l’entreprise émettra 5,7 millions de tonnes de CO2, selon l’Autorité néerlandaise des émissions. Les émissions de l’entreprise causent également des problèmes de santé pour les résidents locaux. Récemment, on a découvert une substance cancérigène, le chrome-6, dans les eaux souterraines du site de Tata Steel à IJmuiden.
Dans la lettre d’intention, Tata Steel Nederland déclare que d’ici 2030, elle émettra 5 mégatonnes de CO2 en moins. L’étape suivante consiste à atteindre la neutralité climatique d’ici 2045. Cela signifie que les émissions seront entièrement compensées, ce qui se traduira par des émissions nettes nulles.
Pour y parvenir, Tata Steel s’est engagé à produire de l' »acier vert ». En termes simples, cela signifie que l’hydrogène sera utilisé dans la production d’acier.
Le ministre Micky Adriaansens (Affaires économiques) qualifie la déclaration d’intention d' »étape importante ». « Nous voulons que Tata Steel devienne plus rapidement plus propre : en émettant moins de CO2 et en réduisant l’impact sur l’environnement. Avec cette lettre d’intention, l’entreprise et le gouvernement affichent leurs ambitions. »