Ils sont contemporains et ont tous deux marqué une ère du football de leur place, celle d’entraîneur. Luiz Felipe Scolari et Carlos Bianchi (tous deux âgés de 73 ans) ont laissé une empreinte indélébile sur les équipes qu’ils ont entraînées. Dans le cas du Brésilien, il a même mené son équipe nationale au sommet en remportant la Coupe du monde en 2002. Aujourd’hui, Feipao continue d’avoir soif de gloire et, dans la dernière ligne droite de sa carrière, il est à la tête de l’Athletico Paranaense, qui est en demi-finale de la Copa Libertadores (il y affrontera Palmeiras, l’un de ses anciens clubs). Maintenant, alors, L’homme de Passo Fundo a profité d’une interview exclusive avec Conmebol Libertadores – et à laquelle Olé a eu accès en avant-première – pour jeter des fleurs au vice-roi et lui laisser une demande très spéciale…
Scolari, DT de Paranense. Photo : Conmebol Libertadores.
« Je voulais vous dire que, si aujourd’hui j’ai beaucoup de records, je dois me rappeler que j’étais jusqu’à hier ou même jusqu’à l’autre jour à côté de Bianchi. Qui a aussi beaucoup de dossiers et est une de mes idoles. C’est une personne que j’aime beaucoup. Il fait partie des techniciens avec lesquels je ne suis pas ami, mais que j’aimerais connaître pour avoir une amitié.« , a révélé Scolari lors d’un chat avec le site Internet de la Libertadores, dont le contenu complet sera publié lundi prochain sur les canaux officiels de la compétition. (@LibertadoresBR et CONMEBOL Libertadores sur YouTube). Sans aucun doute, une accolade inattendue et qui vient de nul autre que l’un des entraîneurs les plus renommés du Brésil et du monde…
Scolari et son idolâtrie envers Bianchi
D’ailleurs, l’une des raisons pour lesquelles Felipao a été interviewé est qu’il vient de battre un record en Libertadores. Lequel ? Il est devenu le seul entraîneur à avoir atteint six demi-finales de Copa Libertadores.Il l’a remporté deux fois : une fois avec Gremio en 1995 et l’autre avec Palmeiras en 1999. Qui seront ses prochains adversaires ?
Bianchi, avec la Coupe qu’il a soulevée quatre fois dans sa carrière. Top. Photo : AFP
Maintenant, par rapport à l’éloge qu’il a fait de Bianchi, un entraîneur qui a soulevé la CL quatre fois (un avec Vélez et les trois autres avec Boca), il a pris le temps d’expliquer pourquoi la figure du vice-roi est toujours une référence pour son travail aujourd’hui..
Scolari, admirateur de Carlos Bianchi. Photo : Conmebol Libertadores.
« La façon de travailler de Bianchi, l’identification des joueurs, ses méthodes de travail et surtout la gentillesse….. L’atmosphère, l’amitié qu’il noue avec les joueurs. Et j’apprécie beaucoup cela, je l’aime beaucoup et j’aimerais beaucoup le rencontrer en personne et parler de choses que j’ai aussi vécues… Même en quittant le football, parce que j’ai l’intention de quitter le football dans le futur, je veux savoir comment tout cela est fait, comment tout cela est réalisé, parce que parfois je ne peux pas… », Felipao lui-même a ajouté, demandant presque une discussion urgente avec le DT argentin.
Bianchi, roi des coupes avec Boca. EFE/Antonio Lacerda.
Un geste qui fait l’éloge du Brésilien, qui cherchera mardi à faire le premier pas vers la finale de la Libertadores : accueillera le double champion Palmeiras à Curitiba à 21h30. Et la suite pour Scolari : « Je vais aussi m’arrêter à un moment donné, d’autres vont nous dépasser dans les records et nous laisserons un héritage. Et à propos de cet héritage, j’aimerais en savoir un peu plus avec Bianchi.« , a-t-il conclu. Avec amour, de Felipao au vice-roi…
Les clubs entraînés par Luiz Felipe Scolari
Globe-trotter s’il en est, M. Felipao possède un énorme palmarès en tant que gestionnaire. Au Brésil, il a entraîné Alagoano, Juventude, Brasil de Pelotas, Gremio, Goias, Curitiba, Crisciuma, Palmeiras, Cruzeiro et maintenant Paranaense.. Il a même dirigé le Verdeamarela et aussi l’équipe nationale portugaise.l. Et autour du monde, il a dirigé des équipes dans Angleterre (Chelsea), Arabie Saoudite, Japon, Chine, Koweït et… Il a même joué au football en Ouzbékistan !! Un CV impressionnant pour le Brésilien…
Scolari, lors de son passage à Guangzhou Evergrande en Chine, à côté de Luis, ancien manager du Barca. EFE.