Philips doit verser aux procureurs américains plus de 24 millions de dollars (24,1 millions d’euros) pour avoir prétendument trompé les organismes de santé américains. Avec le règlement, la société et le tribunal ont mis un terme à l’affaire.
Les procureurs ont accusé une filiale de Philips de corrompre des fournisseurs d’équipements médicaux. Les accusations portent sur l’ancienne société Respironics, spécialisée dans les équipements respiratoires, qui appartient à Philips depuis 2007.
La filiale est soupçonnée d’avoir « payé » des fournisseurs d’équipements médicaux en leur fournissant gratuitement des données sur les médecins. Les fournisseurs pourraient alors utiliser ces données dans leur marketing auprès de ces mêmes médecins.
En échange de ces données, les fournisseurs auraient incité les compagnies d’assurance maladie à choisir les appareils respiratoires de Respironics. Cela reviendrait à une tromperie.
Philips ne reconnaît pas sa culpabilité
Philips souligne qu’avec cet accord, elle n’admet pas sa culpabilité. Toutefois, l’entreprise de technologie médicale a promis de coopérer avec un processus permettant de faire des affaires avec intégrité. L’ancienne société Respironics jette un regard critique sur ses accords avec les parties qui prescrivent des traitements médicaux aux patients. L’équipe de vente de l’entreprise est également sous surveillance.
L’employé de Respironics qui a signalé la fraude présumée aux autorités américaines recevra une partie de l’argent versé par Philips. Cela représente environ 4,3 millions de dollars selon le ministère américain de la Justice.
En début de semaine, Philips a déjà conclu un accord de 4,2 millions de dollars avec les procureurs américains. La société n’avait pas correctement informé l’armée des modifications apportées à certains équipements médicaux utilisés par les forces armées.