Les ventes de bière dans notre pays ont retrouvé leur niveau d’avant la crise. Nous nous rendons à nouveau en masse dans les établissements hôteliers pour boire un verre de bière blonde, alors que l’on boit moins de bière d’orge à la maison. Les chiffres des brasseurs néerlandais l’ont montré vendredi.
Au cours des neuf premiers mois de 2022, les ventes totales ont augmenté de 13,4 % par rapport à la même période de l’année précédente.
Depuis le dernier lockdown, la bière coule à flots dans le commerce de détail ; les ventes ont augmenté de plus de 110 %. En revanche, les ventes de maisons ont diminué de 6 %, car nous buvons à nouveau plus souvent à l’extérieur.
La pils reste la bière la plus consommée, mais sa part est en baisse. Les bières de spécialité sont toujours aussi populaires, et nous consommons aussi de plus en plus de bières sans alcool ou à faible teneur en alcool. Par exemple, depuis 2020, la consommation de bière sans alcool a augmenté de 7 % et celle de bière à faible teneur en alcool de 5 %.
À partir du 1er janvier, le gouvernement prévoit d’augmenter la taxe dite de consommation sur les boissons non alcoolisées qui contiennent du sucre. Pensez aux boissons rafraîchissantes ou à la bière sans alcool, par exemple. Les boissons contenant des sucres devraient devenir plus chères, afin que les gens soient plus enclins à choisir des boissons plus saines.
Le président Fred Teeven de Dutch Brewers ne voit pas cela d’un bon œil. « Le cabinet essaie de vendre l’augmentation de la taxe sur la consommation comme une mesure de santé. C’est le contraire qui se produit, puisque les gens boivent à nouveau de la bière, des boissons gazeuses et d’autres boissons alcoolisées. La bière sans alcool devrait donc être exemptée de l’augmentation pour des raisons de prévention. »