L’institut du budget Nibud se félicite des plans du cabinet pour aider les faibles revenus, mais pense que les mesures arrivent trop tard. L’institut estime également que les ménages disposant d’un revenu modal ou légèrement supérieur sont trop peu pris en compte.
Le cabinet a annoncé le jour du budget qu’il allouait des fonds supplémentaires pour aider les ménages à faible revenu à faire face aux coûts élevés de l’énergie et de l’épicerie, entre autres.
L’année prochaine, par exemple, le salaire minimum et les allocations augmenteront, de même que diverses allocations. Un prix maximum pour le gaz et l’électricité a également été décidé. Cela devrait aider les ménages qui ont soudainement commencé à payer des centaines d’euros supplémentaires pour l’électricité et le gaz au cours des derniers mois.
« En général, nous avons le sentiment que les mesures du cabinet sont arrivées trop tard et qu’elles n’accordent pas suffisamment d’attention aux groupes dont les revenus se situent autour et juste au-dessus du niveau modal », déclare M. Nibud. L’institut souligne que le pouvoir d’achat de la plupart des ménages a diminué de près de 7 % cette année. « Cela représente environ 260 euros en moyenne, avec des cas aberrants de ménages qui ont dû perdre 500 euros chaque mois. »
C’est bien que la pire panique liée à une facture d’énergie élevée ait disparu.
Néanmoins, M. Nibud est également positif quant aux nouveaux plans, car les ménages auront plus de difficultés l’année prochaine que cette année. Cela est principalement dû au plafonnement des prix de l’énergie.
« Les grands groupes sont structurellement piégés en ce moment, et c’est bien que maintenant la pire panique concernant la facture énergétique élevée soit écartée parce que le prix est amorti », déclare Arjan Vliegenthart, directeur de Nibud. « Il est important de noter que le plafond donne aux ménages plus d’espace pour respirer ».
Néanmoins, l’institut indique que les personnes disposant d’un revenu modal ou juste supérieur devront continuer à surveiller leurs dépenses.