Il s’agit de discussions dites techniques, qui portent principalement sur la manière d’améliorer la situation en Irlande du Nord. Dans le cadre du Brexit, l’Irlande du Nord est restée au sein du marché unique européen, tandis que le reste du Royaume-Uni l’a quitté. Le fait de garder les Irlandais du Nord à l’intérieur a permis de maintenir intact l’accord du Vendredi Saint.
Bien que les Britanniques aient eux-mêmes trouvé cette solution, ils veulent maintenant se débarrasser de cet accord. En effet, dans l’état actuel des choses, des contrôles douaniers doivent avoir lieu lorsque les produits vont de la Grande-Bretagne vers l’Irlande du Nord. Selon les Britanniques, ces contrôles portent atteinte au marché unique britannique. Ils veulent donc se débarrasser de ces contrôles.
En mai, Liz Truss, alors ministre des Affaires étrangères (et aujourd’hui Premier ministre), a présenté un projet de loi visant à modifier unilatéralement l’accord de Brexit. Cela allait à l’encontre de l’esprit de Bruxelles. L’UE a donc lancé plusieurs procédures pénales qui sont toujours en cours.
En raison de ces tensions accrues, les parties ne se sont pas assises à la table des négociations depuis le 11 février. Cependant, selon la chaîne d’information irlandaise RTE les parties reprendront les discussions avec un « optimisme accru ». En fin de compte, les discussions devraient permettre de résoudre plusieurs questions techniques concernant la position particulière de l’Irlande du Nord après le Brexit.