Il deviendra moins intéressant pour les services de streaming étrangers d’enregistrer des films et des séries aux Pays-Bas. Elles doivent désormais consacrer une part fixe de leur chiffre d’affaires à des projets néerlandais, mais la question est de savoir comment cela fonctionnera.
Ce nouveau projet de loi émane de Gunay Uslu, le secrétaire d’État à la culture et aux médias. Il indique notamment que le cabinet va introduire une obligation d’investissement pour les géants du streaming tels que Netflix, Disney+, Amazon Prime, HBO Max et Viaplay, dans l’espoir de stimuler le marché néerlandais.
Ancien plan
Les documents relatifs à ces plans étaient là depuis un certain temps, puisque la précédente ministre de la culture, Ingrid van Engelshoven, avait déjà commencé à y travailler. Sa proposition stipulait, entre autres, que les fournisseurs gagnent de l’argent grâce au contenu audiovisuel néerlandais mais n’y investissent pas. Dans sa proposition, ils étaient donc tenus de consacrer 3 à 6 % de leur chiffre d’affaires annuel à des productions néerlandaises.
Bien que l’on ne sache pas encore exactement quel pourcentage Uslu a en tête, HBO Max a déjà annoncé qu’elle ne produira pas de films et de séries néerlandais pour le moment. Mais ce n’est pas tout.
Plus de
Uslu va également demander au NPO de « coopérer de manière constructive » au développement futur de NLziet. Elle souhaite également que les forces soient combinées en audio. Par exemple, Uslu souhaite que la plateforme de podcast NPO Luister soit ouverte à d’autres parties.
Certains pensent qu’il s’agit d’un pas dans la bonne direction, afin que les productions nationales se portent mieux et puissent être portées à un niveau supérieur. D’autres trouvent étrange que cela soit rendu obligatoire et que cela ait probablement un effet négatif.