Le gaz est devenu plus d’un quart plus cher au cours de la semaine dernière. Cette augmentation est due aux inquiétudes concernant l’approvisionnement en gaz. Le prix a même brièvement atteint un nouveau record vendredi, mais ne l’a pas tenu.
Le prix du gaz a terminé la semaine à 306 euros par mégawattheure. Une semaine plus tôt, il était de 244,50 euros. Cela signifie que l’indicateur le plus important pour le prix du gaz, le TTF néerlandais, a augmenté de 25,5 % en une semaine.
La raison de cette augmentation est l’inquiétude concernant l’approvisionnement en gaz. La société norvégienne de transport de gaz Gassco a annoncé vendredi qu’elle sera en mesure d’exporter moins de gaz vers l’Europe le mois prochain. Les Norvégiens ont désormais dépassé les Russes en tant que premier fournisseur de gaz sur le continent. L’approvisionnement en gaz de la Norvège est réduit en raison d’une maintenance tardive.
Cette nouvelle vient s’ajouter à un autre problème de maintenance. Gazprom a annoncé la semaine dernière qu’il allait fermer le principal gazoduc destiné à l’Europe occidentale, Nord Stream 1, pendant quelques jours pour des raisons de maintenance.
Les dirigeants européens craignent qu’après la courte période de maintenance, encore moins ou pas de gaz ne circule via Nord Stream dans cette direction. L’approvisionnement en gaz est bien inférieur à la normale depuis quelque temps déjà : Nord Stream ne transporte qu’environ 20 % de sa capacité maximale.
En raison de toutes ces préoccupations, le prix du gaz a brièvement atteint un nouveau record de 347 euros par mégawattheure vendredi. Dans la dernière demi-heure de négociation, le prix a encore baissé et a terminé à 306 euros.