Le gouvernement engage une action en justice contre la Nederlandse Aardolie Maatschappij (NAM) en raison des 190 millions d’euros que l’entreprise affirme que l’État doit encore payer. L’argent en question est destiné au renforcement et à la réparation des dégâts causés par le tremblement de terre de Groningue, dû à l’extraction du gaz. L’État avance l’argent et en facture une partie à la NAM.
Depuis 2020, 560 millions d’euros ont été facturés à NAM, qui appartient aux compagnies pétrolières Shell et ExxonMobil, pour les dommages et les renforcements. Plus d’un tiers de ce montant n’a pas encore été payé. La NAM a été sommée à plusieurs reprises de payer ces factures impayées.
« Il est inacceptable que la NAM tente d’éviter de cette manière la responsabilité de la situation à Groningue », écrit le secrétaire d’État Hans Vijlbrief (Mines) à la Chambre des représentants. La société ne peut être jointe pour un commentaire pour le moment.
La NAM elle-même avait déjà entamé une procédure d’arbitrage. Il s’agit donc d’une demande reconventionnelle, rapporte le ministère des affaires économiques. Le gouvernement et l’entreprise se disputent depuis des lustres au sujet du projet de loi. NAM remet en question les coûts encourus et pense qu’ils sont surestimés.
Le comptable de NAM a déjà tapé sur les doigts de la société, car il n’est pas facile de savoir où vont les millions. La NAM souhaite donc plus de transparence sur les dépenses.