Ces dernières années, des centaines de transactions suspectes ont eu lieu autour de parcs de vacances. C’est ce qu’a confirmé un porte-parole de la police nationale samedi, suite à des informations dans The Telegraph.
La cellule de renseignement financier (CRF), un département spécial de l’unité nationale chargée de la lutte contre le blanchiment d’argent, a classé quelque trois cents transactions comme suspectes au cours des cinq dernières années.
À la mi-juin, le Centre régional d’information et d’expertise (RIEC) de l’Est des Pays-Bas a signalé que les criminels utilisaient massivement les parcs de vacances pour blanchir de l’argent. Les chiffres de la CRF confirment ce point de vue.
Les criminels achètent des maisons de vacances, voire des parcs de vacances entiers. Ils blanchissent ensuite leur argent en rénovant, réaffectant et louant ou vendant des résidences de loisirs.
Les autorités locales ne font pratiquement rien pour lutter contre cette forme de blanchiment d’argent. Cela est dû à un manque de connaissances et de capacités. Ils s’intéressent aussi principalement aux avantages que les parcs présentent pour le tourisme.
La cellule anti-blanchiment ne fournit pas d’autres informations sur la localisation des parcs de vacances concernés ou sur le montant des transactions.