La grève des chemins de fer néerlandais de vendredi cause des maux de tête à de nombreux voyageurs internationaux. À l’aéroport de Schiphol, les employés de NS qui travaillent encore reçoivent beaucoup de questions sur les options restantes pour voyager aux Pays-Bas. Les chauffeurs de taxi, quant à eux, en récoltent les fruits.
Les syndicats FNV, CNV et VVMC organiseront des grèves régionales dans l’ouest et le nord-ouest du pays vendredi. Par mesure de précaution, la NS a interrompu le trafic ferroviaire dans l’ensemble des Pays-Bas. Les trains circulent uniquement entre Utrecht et Schiphol, avec un arrêt intermédiaire à Amsterdam-Zuid.
Cela crée une confusion parmi les voyageurs internationaux à l’aéroport national. Une touriste argentine dit qu’elle doit aller à Groningue, pour rendre visite à son ami. Elle n’a aucune idée de comment s’y rendre maintenant qu’il n’y a plus de trains. « Peut-être en taxi, mais je ne sais pas combien cela coûte », dit l’Argentin.
Un peu plus loin, un employé en uniforme NS informe deux jeunes routards que leur seule option pour se rendre à leur destination est le taxi. « Cela coûtera environ 400 ou 500 euros, mais c’est la seule option », explique-t-il.
Un couple de l’État américain de Californie qui doit se rendre à Amsterdam a plus de chance. Ils ont toujours la possibilité de prendre le bus et de poursuivre leur voyage en tramway. « Et nous sommes des syndicalistes, donc nous soutenons cette démarche. Quoi qu’ils exigent, nous espérons qu’ils obtiendront ce qu’ils veulent », dit la femme en riant.
Je ne savais rien des grèves
Un voyageur turc qui doit se rendre à Hambourg est également bloqué à Schiphol. « Je suis arrivé hier à Amsterdam pour les vacances, je ne savais rien des grèves. J’aurais aimé avoir des informations plus tôt », dit-il.
Il espère prendre un bus longue distance de Schiphol à Hambourg. Sur le site du transporteur d’autobus FlixBus, il est clair que plus de gens ont cette idée. Presque tous les trajets vers la ville portuaire sont complets, mais le soir, il reste encore quelques places disponibles. « Je devrais peut-être réserver un vol, si ça ne marche pas », dit-il.
Une longue file d’attente se forme maintenant à la station de taxis de Schiphol. Un coordinateur de taxi doit décevoir un voyageur récemment arrivé qui veut se rendre à La Haye. Selon lui, aucun taxi n’y va.
Une femme originaire de la région italienne des Pouilles cherche un taxi plus loin sur la route pour se rendre à Amsterdam, où elle doit embarquer sur un bateau de croisière. « Mais notre première expérience ici est négative. Nous avions réservé un taxi, mais il n’est pas venu », dit-elle.