Les risques pour les entreprises financières comme les banques ont continué à augmenter au cours des derniers mois, a indiqué lundi la De Nederlandsche Bank (DNB). L’organisme de réglementation souligne les dangers d’une inflation élevée, d’une hausse des taux d’intérêt et d’une possible récession. Toutefois, selon DNB, le secteur financier est en assez bonne forme pour faire face à ces risques.
Par notre comité de rédaction économiqueLe régulateur a examiné la stabilité des institutions financières, qui comprennent les fonds de pension et les assureurs. En partie grâce aux importants tampons des banques et aux ratios de couverture élevés des fonds de pension, DNB a conclu que les institutions peuvent encaisser les coups potentiels.
Toutefois, les risques qui pèsent sur le secteur financier sont désormais plus importants que lors de la précédente enquête, en mai. Cette situation est due en partie à la combinaison de la hausse des taux d’intérêt, de l’inflation élevée et du déclin de la croissance économique. « C’est un mélange de facteurs que nous n’avons pas vu à ce point depuis les années 1970 », a déclaré le président de DNB, Klaas Knot.
Cela pourrait mettre les ménages et les entreprises endettés dans de nouvelles difficultés. Les banques auraient donc moins de certitude que les consommateurs et les entrepreneurs puissent rembourser leurs prêts.
Cela se produit, par exemple, lorsque des entreprises font faillite ou que des ménages n’arrivent plus à joindre les deux bouts en raison de l’augmentation du coût de l’énergie, par exemple.
La hausse des taux d’intérêt hypothécaires rend également les prix des logements plus susceptibles de baisser. Elle a montré, par exemple, que les maisons étaient presque 6 % moins chères au troisième trimestre qu’au trimestre précédent. Ceux qui sont déjà propriétaires d’une maison à acheter risquent de voir leur hypothèque s’envoler. Cela signifie que la maison vaut moins que la dette que le propriétaire doit encore rembourser.