Les garde-côtes suédois ont découvert une quatrième fuite de gaz sur les gazoducs Nord Stream, déjà endommagés. Quatre fuites au total ont maintenant été repérées, deux dans les eaux territoriales danoises et deux dans les eaux territoriales suédoises. L’Union européenne suppose que les fuites ont été causées par un sabotage.
La quatrième fuite a été découverte mardi. La raison pour laquelle l’information n’est révélée que maintenant n’est pas claire. En début de semaine, les trois autres fuites de gazoducs ont été signalées.
Les dirigeants européens supposent un sabotage, car un jour plus tôt, des explosions sous-marines ont été observées près de Nord Stream 1 et 2. Comme les pipelines sont très profonds sous l’eau et que les fuites sont très importantes, un accident est peu probable. En outre, une activité sismique a été enregistrée dans la région pour la dernière fois en 2016.
Les gazoducs sont situés dans la mer Baltique et sont utilisés pour acheminer le gaz de la Russie vers l’Allemagne. Nord Stream 1 est hors service depuis un certain temps, officiellement pour cause de maintenance.
Nord Stream 2 n’a jamais été mis en service en raison de la résistance politique des États-Unis, entre autres. Mais il contenait déjà du gaz.
Jusqu’à récemment, la Russie était un important fournisseur de gaz pour l’Europe. Même avant l’invasion de l’Ukraine, les Russes fermaient de plus en plus le robinet du gaz. En raison des sanctions de l’Occident, le gaz russe est également de moins en moins acheté.
La cause des fuites n’est toujours pas claire, l’ONU se réunit demain
Les dommages subis par les environs après les explosions ne sont pas encore clairs. Cette question fait l’objet d’une enquête, tout comme la cause des déversements. Vendredi, le Conseil de sécurité des Nations unies se réunira pour discuter des déversements.
CNN a rapporté jeudi que lundi et mardi, des navires et des sous-marins russes ont été vus près de l’endroit où les tuyaux ont été « sabotés ». Ce n’est pas une preuve irréfutable que les Russes sont derrière les explosions et les dégâts : des initiés rapportent au radiodiffuseur américain que les navires russes sont plus souvent actifs en mer Baltique. La Russie elle-même nie être responsable.