Les automobilistes ne doivent pas compter sur une baisse substantielle des prix du carburant pour le moment, les pays producteurs de pétrole ayant décidé de pomper moins mercredi. C’est ce que rapporte Paul van Selms du collectif de consommateurs UnitedConsumers. Les cartels pétroliers OPEP et OPEP+ ont annoncé mercredi qu’ils mettront sur le marché deux millions de barils de pétrole en moins par jour à partir de novembre.
Par notre comité de rédaction économiqueCela pourrait entraîner une augmentation du coût du ravitaillement en carburant ou du moins limiter la baisse des prix à la pompe. Après avoir atteint un pic en juin avec des prix de l’essence avoisinant les 2,50 euros par litre, faire le plein dans notre pays est devenu de moins en moins cher, alors que les prix mondiaux du pétrole ont également fortement chuté. Cela est dû en partie aux craintes d’une récession, car lorsque l’économie est en baisse, la demande de pétrole est souvent moindre.
Les pays producteurs de pétrole, dont la Russie et l’Arabie saoudite, tentent désormais d’enrayer la chute des prix. « C’est un jeu de l’offre et de la demande », explique M. Van Selms. « L’OPEP sait qu’elle peut contrôler le marché de cette façon. »
Il est difficile de dire quel sera l’impact exact sur les prix de l’essence et du diesel aux Pays-Bas, dit-il. En effet, les prix dépendent aussi beaucoup d’autres facteurs. Il s’agit notamment des développements autour de la guerre en Ukraine et du taux de change du dollar, car une grande partie du pétrole est payée en dollars.
Les États-Unis en colère contre la baisse de la production de pétrole
La décision de pomper moins de pétrole a suscité des critiques de la part des États-Unis. Les États-Unis estiment que les pays de l’OPEP font le jeu de la Russie en agissant ainsi et nuisent à l’économie mondiale. Les Américains, mais aussi d’autres pays occidentaux, craignent la hausse des prix du pétrole, car elle alimente davantage une inflation déjà élevée.
La réduction de la production de deux millions de barils par jour est la plus importante depuis 2020, année où la crise coronaire a éclaté.
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