Notre eau potable est déjà devenue plus chère ces dernières années et le sera encore plus à l’avenir, mais ce n’est pas à cause de la sécheresse à laquelle nous sommes de plus en plus confrontés. C’est ce que dit un porte-parole de l’Association des compagnies des eaux des Pays-Bas (Vewin) lorsqu’on lui pose la question.
Mercredi, nous avons appris que nous étions confrontés à une pénurie d’eau officielle. Il a été immédiatement déclaré que l’approvisionnement en eau potable ne serait pas mis en danger. Mais ce qui est rare devient généralement plus cher.
« Aux Pays-Bas, les sociétés de distribution d’eau potable ne sont autorisées à répercuter que le prix de revient », explique le porte-parole de Vewin. « Ce sont des entreprises, mais pas dans le sens où elles font des bénéfices. Les dix entreprises sont détenues par les provinces et les municipalités. »
L’eau étant un bien de première nécessité, sa qualité et son prix sont surveillés. « L’Inspection de l’environnement et des transports (ILT) vérifie si les prix sont réalistes ».
Le fait que l’eau sorte du robinet doit rester une évidence. « A long terme, cela nécessitera plus d’investissements, et cela peut affecter le prix. Mais cela n’est pas lié à la sécheresse ».
Malgré la sécheresse, nous utilisons désormais moins d’eau
Pour l’instant, nous tirons également la chasse d’eau avec de l’eau potable. Dans les nouveaux bâtiments, nous voulons construire « intelligemment », mais il reste encore du travail à faire », déclare le porte-parole de Vewin.
En fait, il y a assez d’eau. Et malgré la sécheresse, nous utilisons en fait moins d’eau que d’habitude en ce moment. « Il fait beau, mais surtout pas très chaud ». Nous n’allons donc pas nous asseoir en masse dans une baignoire tous les jours. De plus, nous sommes moins nombreux dans le pays ; toutes les régions ont désormais des jours fériés et beaucoup de gens font la fête de l’autre côté de la frontière.
L’année dernière, le prix de l’eau était d’environ 1,90 euro par mètre cube. C’est moins d’un centime de plus qu’en 2015. Sans les taxes à la consommation, le prix aurait été de 1,40 euros.