Les États membres de l’Union européenne seront invités par Bruxelles à consommer 15 % de gaz naturel en moins à partir du mois prochain. Cela permettra de clarifier la proposition de la Commission européenne. Le plan, selon les initiés de l’agence de presse, est le suivant . Bloomberg afin de mieux amortir le choc si la Russie devait soudainement couper les approvisionnements en gaz.
Les sources n’indiquent pas encore à quoi ressemblera exactement la proposition, mais la question ne serait pas totalement dénuée d’intérêt. Si la disponibilité du gaz se détériore fortement, les pays peuvent également se voir imposer certaines obligations par Bruxelles, écrit le journal économique Financial Times (FT) lundi, sur la base d’un projet de document ayant fait l’objet d’une fuite.
Le comité a voulu faire face Bloomberg n’a pas commenté le rapport. La mesure devrait en tout état de cause être approuvée par tous les États membres. Selon les diplomates, un grand groupe de pays s’oppose à la réduction obligatoire de la consommation de gaz car les gouvernements nationaux ont déjà élaboré leurs propres plans d’urgence.
On savait déjà que Bruxelles allait probablement présenter mercredi un plan visant à réduire davantage la consommation de gaz. Selon le commissaire au budget Johannes Hahn, le conseil exécutif de l’UE part désormais du principe que le gazoduc Nord Stream 1 restera fermé, bien que sa réouverture soit prévue pour jeudi. « Et dans ce cas, certaines mesures supplémentaires devront être prises », a-t-il déjà indiqué. Cette importante connexion entre la Russie et l’Allemagne via la mer Baltique est actuellement fermée pour maintenance.
Bloomberg et l’agence de presse Reuters Entre-temps, des sources ont indiqué que les Russes ont bien l’intention de redémarrer le Nord Stream 1. Toutefois, la capacité serait limitée. Selon les sources, il ne s’agit que d’une intention pour l’instant. La décision finale n’a pas encore été prise à Moscou.