Les États membres de l’UE se sont largement mis d’accord sur des accords visant à réduire les prix de l’énergie. Mais aucun accord n’a encore été trouvé sur le prix maximum du gaz.
Le Premier ministre Rutte a parlé d' »un bon résultat » et d' »une étape importante » après des heures de négociations au sommet européen de Bruxelles.
Elle cherche, entre autres, un moyen de limiter les pics de prix du gaz sans les objections rencontrées par les Pays-Bas et l’Allemagne.
« C’est incroyablement complexe. Le prix de l’essence doit encore baisser, mais de manière à ce que nous continuions à recevoir de l’essence. Et non pas qu’ils se détournent vers l’Asie ou l’Amérique latine. Nous devons l’avoir ici », a déclaré M. Rutte.
Les dirigeants européens ne se sont pas encore mis d’accord sur le prix maximum du gaz que de nombreux pays de l’UE souhaitent. Ni sur la limite flexible pour les pics de prix élevés que la Commission avait proposée, a indiqué M. Rutte. « Nous examinons la possibilité de réduire le prix dans des cas très étranges. C’est une question compliquée qui doit être étudiée et élaborée par les ministres chargés de l’énergie. »
Il n’y aura pas d’achat commun obligatoire de gaz pour le moment. Ce plan, qui devrait permettre aux pays de l’UE de négocier un prix plus bas, s’est heurté à l’opposition de la Hongrie en particulier.
L’Italie et un certain nombre de partisans ont demandé instamment une augmentation des fonds européens pour aider les citoyens et les entreprises qui ne peuvent plus payer leurs factures de gaz et d’électricité. Mais il faut d’abord vider les pots existants, insiste M. Rutte. La commission pourrait proposer des fonds supplémentaires, mais « cela n’a pas de sens pour le moment car il y a tellement d’argent disponible ».
La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, pense cependant le contraire. Même si elle a encore 40 milliards sur l’étagère. « Avec cela, nous voulons aider les personnes les plus durement touchées par la crise énergétique. Mais il est certain qu’il faut faire davantage pour aider les petites entreprises, mais aussi les grandes industries, à faire face aux prix de l’énergie. »