Les États membres de l’UE ne sont toujours pas d’accord sur la forme que devrait prendre un plafonnement des prix du gaz et sur son opportunité. 15 pays de l’UE (sur 27) veulent fixer un prix maximum global pour le gaz naturel. Les Pays-Bas continuent de s’y opposer, tout comme l’Allemagne, entre autres. La Commission européenne émet également des réserves.
Par notre comité de rédaction économique« La crise énergétique ne sera pas terminée dans les prochains mois, donc je n’exclus certainement pas qu’il y ait aussi de nouveaux paquets européens », a déclaré vendredi le ministre du climat et de l’énergie, Rob Jetten, à l’issue du sommet de l’énergie à Bruxelles. Selon M. Jetten, les ministres de l’énergie resteront en contact pour voir « si davantage est possible ».
Ils se sont mis d’accord sur un « paquet substantiel » d’économies d’énergie supplémentaires et de prélèvements supplémentaires temporaires sur les bénéfices des compagnies d’énergie.
Il n’est pas question de s’agacer de la résistance néerlandaise, selon Jetten. Les Pays-Bas craignent que si l’UE fixe un prix maximum pour le gaz naturel, les gaziers préféreront alors se diriger vers des clients mieux payés et que les Européens allumeront une fois de plus la cuisinière.
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Les Pays-Bas restent favorables à un plafonnement du gaz russe
Les Pays-Bas continuent de préconiser un plafonnement des prix pour le seul gaz en provenance de Russie. M. Jetten espère persuader les pays qui s’y opposent pour l’instant, comme la Hongrie, très dépendante du gaz russe, en leur promettant de l’aide. Si la Russie ferme le robinet du gaz en raison du plafonnement des prix, ces États membres peuvent s’attendre à recevoir du gaz des Pays-Bas, leur a-t-il promis.
Même si M. Jetten n’est pas favorable à un plafonnement général des prix de l’essence, il estime qu’il y a lieu de négocier des prix plus bas. Cela devrait se produire dans le cadre de négociations de prix ordinaires, a-t-il laissé entendre.
Dans les semaines à venir, a-t-il déclaré, les 27 ministres chercheront des moyens « d’utiliser encore plus fermement le pouvoir de marché de l’Europe ». Ils se réuniront encore deux fois en octobre, à Prague et à Bruxelles.