Les plans ont été dévoilés petit à petit au cours des derniers jours et des dernières semaines, mais mardi après-midi, la ministre Sigrid Kaag (Finances) a effectivement présenté la mallette contenant le billet d’un million à la Chambre des représentants. Que signifient les projets du jour du budget 2022 pour votre porte-monnaie ? Nous énumérons les choses les plus importantes.
Veuillez noter que tous les changements mentionnés dans cet article ne sont pas définitifs. Certaines des propositions et des plans fiscaux doivent encore être votés par la Chambre au cours de la période à venir.
Revenu
- Les calculs du Bureau central de planification (CPB) montrent que pouvoir d’achat l’année prochaine de 3,9 %. s’élève. Pour cette enveloppe de pouvoir d’achat, le gouvernement a prévu 17,2 milliards d’euros pour l’année prochaine.
- À la fin de la semaine dernière, le CPB a estimé que le pouvoir d’achat se détériorera de près de 7 % en 2022.
- Le salaire minimum augmente de 10 %. Les prestations telles que la WW et l’AOW étant liées au salaire minimum, elles augmentent en même temps que celui-ci.
- Les allocations augmentent. En 2023, l’allocation de soins connaîtra une augmentation unique de 412 euros, ce qui représente 34 euros supplémentaires par mois. L’allocation de soins maximale passera à 154 euros.
- Le supplément de loyer augmente structurellement de 16,94 euros par mois. Le budget consacré à l’enfance augmente également.
- En outre, le montant maximal de l’allocation de garde d’enfants augmente : en 2025 à un remboursement de 96 pour cent (actuellement 95 pour cent). Cela est particulièrement vrai pour les parents à faibles revenus. Il leur permettra de conserver leur remboursement actuel si un nouveau système de garde d’enfants est introduit.
Taxes
- Économies jusqu’à 57 000 euros sera exonéré de l’impôt sur les plus-values dans la case 3 en 2022. Il s’agissait de 50 000 € sur la déclaration de revenus de 2021, sur 2020, il s’agissait d’environ 31 000 €.
- L’impôt sur le revenu diminue. Le taux de la première tranche (pour les revenus allant jusqu’à environ 70 000 euros) diminue. En outre, le crédit d’impôt sur le travail (une réduction d’impôt sur le revenu pour les travailleurs) augmente. Le gouvernement réserve structurellement 500 millions d’euros à cet effet. Avec ces mesures, il est plus payant de travailler.
- La déduction pour les travailleurs indépendants sera encore réduite progressivement.
- Le cabinet a décidé de permettre à ceux qui ne se sont pas opposés à la soi-disant taxe d’épargne pour ne pas accorder de compensation. Auparavant, la Cour suprême avait indiqué que cette indemnisation n’était pas obligatoire et que si tout le monde devait être indemnisé, cela coûterait beaucoup d’argent au cabinet. Le cabinet préférerait investir cet argent dans des mesures de pouvoir d’achat pour les revenus faibles et moyens.
Énergie
- Un accord de dernière minute a été conclu hier sur un prix maximum pour l’énergie jusqu’à la fin de l’année prochaine. La mesure s’appliquera à partir du 1er janvier, mais en pratique, les factures d’énergie diminueront dès le 1er novembre. Le plafond s’applique jusqu’à une consommation moyenne de gaz et d’électricité. Au-delà, vous payez toujours le prix du marché, ce qui vous incite à économiser.
- En outre, il y aura un fonds d’urgence pour les personnes dont les factures d’énergie ne peut pas payer. Pour cela, le gouvernement réserve 50 millions d’euros. Il a également été convenu que personne ne serait débranché entre octobre et avril pour cause de non-paiement. Le cabinet a également convenu avec les fournisseurs d’énergie de modalités de paiement adaptées.
- Il y aura également un autre surtaxe énergétique pour les revenus les plus faibles. Les municipalités peuvent, comme cette année, verser l’an prochain 1 300 euros aux personnes dont le revenu ne dépasse pas 120 % du minimum social. Ils peuvent également verser dès cette année une partie du supplément de l’année prochaine.
- Le gouvernement est également accommodant en ce qui concerne le coût du carburant : la réduction des accises sur l’essence et le diesel sera prolongée jusqu’au 1er juillet 2023.
Soins
- Chaque année, le gouvernement fixe une prime de calcul pour l’assurance de base en fonction des coûts prévus des soins de santé. Le cabinet prévoit que la prime de soins de santé augmentera de 11 euros par mois l’année prochaine. Par mois, cela représente une prime de 137 euros.
- Avec cette prime de calcul, le gouvernement estime de combien la prime de l’assurance maladie de base sera plus chère l’année prochaine. Les assureurs maladie ne sont pas obligés de s’y plier ; ils fixent leur propre prime. En général, ils ne s’écartent pas beaucoup de la prime de calcul.
- Pour promouvoir la santé, la taxe sur les boissons gazeuses et le tabac augmentera l’année prochaine.
Étudiants
- Pour les étudiants vivant dans des chambres, il y a de bonnes nouvelles : à partir de septembre 2023, les étudiants vivant hors de leur domicile recevront 165 euros supplémentaires pour une année universitaire. Elle s’ajoutera à la subvention de base, qui sera réintroduite à partir de 2023/2024.
- Pour les étudiants qui n’ont pas eu droit à l’allocation de base, la 1 milliard d’euros mis en réserve comme une concession.