Le Service d’enquête et d’intelligence fiscale (FIOD) soupçonne le suspect d’avoir fourni des micropuces à des entreprises russes, entre autres. Ces micro-puces pourraient être utilisées, par exemple, pour produire des armes. L’industrie de l’armement russe est confrontée à une grave pénurie de ces puces.
Le suspect, âgé de 55 ans, est soupçonné d’avoir délibérément fait croire que les jetons avaient une autre destination que la Russie. Il a ainsi tenté d’éviter les sanctions internationales.
Les mesures contre la Russie ont été imposées par les pays occidentaux après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Il s’agissait notamment d’un accord selon lequel certaines marchandises, dont donc les puces électroniques, ne devaient plus être transportées vers la Russie.
Lors de l’arrestation, des comptes privés et des comptes bancaires professionnels du suspect ont été saisis, a écrit le FIOD vendredi. L’administration et un stock commercial de marchandises (électroniques) ont également été saisis.