Outre Schiphol, le Royal Schiphol Group exploite déjà les aéroports d’Eindhoven, de Rotterdam et de Lelystad. L’aéroport de Lelystad n’est pas encore en service.
Maastricht est la deuxième ville des Pays-Bas en termes de fret aérien après Schiphol. Quelque treize mille mouvements de vol ont eu lieu l’année dernière, tant pour le fret que pour les passagers.
En 2019, la dernière année avant la pandémie, 445 000 voyageurs ont transité par l’aéroport du Limbourg, par exemple pour des vacances en Méditerranée. En 2025, Schiphol a pour objectif de dépasser ce chiffre avec 470 000 passagers. En 2030, ce nombre devrait passer à 711 000. Environ un sur dix devrait alors voler avec un avion électrique.
« Cela se fera probablement avec des avions plus petits », a expliqué un porte-parole. Selon lui, le premier avion électrique devrait décoller entre 2025 et 2030. Les destinations vers lesquelles vous pourrez vous rendre en avion électrique à ce moment-là dépendront de l’état de la technologie à ce moment-là. Schiphol part du principe que la taille et la portée des avions électriques vont augmenter dans les années à venir.
Volg al het luchtvaartnieuws
Recevoir des notifications sur les principaux développements dans le domaine de l’aviation
Le Limbourg ne reprendra pas les vols de Schiphol
Il n’est pas prévu que les vols dans le Limbourg soient bientôt pris en charge par Schiphol lui-même. La résolution des problèmes de l’aéroport situé près d’Amsterdam, qui a connu de longues files d’attente à plusieurs reprises cette année, est distincte de cette expansion, selon le porte-parole.
L’avenir de l’aéroport du Limbourg est évoqué depuis longtemps. L’option de fermer l’aéroport a même été envisagée. Au début de l’année, il a été décidé de maintenir l’aéroport de Maastricht Aachen ouvert après tout. Toutefois, c’était à la condition que la province ne soit plus l’unique actionnaire. L’accord avec Schiphol remplit cette condition.
Avant la fin de l’année, le gouvernement provincial doit élaborer une analyse de rentabilité qui soit financièrement solide. Il doit y avoir un plan d’investissement jusqu’en 2035, qui accorde suffisamment d’attention à la réduction des nuisances pour les riverains. La durabilité joue un rôle central à cet égard.
Pour payer les plans, il devrait y avoir un fonds auquel contribueraient la province, l’État, les municipalités environnantes et les entreprises. La province y consacre au moins 8,75 millions d’euros.