Les syndicats FNV, CNV et VVMC et le NS ont conclu une convention collective provisoire dimanche matin. Les syndicats présenteront l’accord à leurs membres et d’ici là, les grèves annoncées sont annulées, rapporte FNV Spoor. NS confirme la nouvelle.
La convention collective prévoit une augmentation moyenne des salaires de 9,25 % dans un délai de dix-huit mois. En outre, le personnel de NS recevra un paiement de 1 000 euros en décembre 2022 et en juillet 2023. Des accords de réparation de l’inflation ont également été conclus.
Les membres des syndicats peuvent encore voter sur l’accord de principe. À cette fin, les syndicats organisent des séances d’information, à l’issue desquelles les membres peuvent indiquer numériquement s’ils sont satisfaits de la convention collective. « Je ne suis pas satisfait tant qu’une grande majorité de nos membres n’a pas dit oui », déclare le négociateur de la FNV, Henri Janssen. Ce n’est que lorsqu’ils sont d’accord que les actions sont enfin terminées.
L’accord de principe stipule que les employés peuvent se voir garantir des congés plus souvent que ce n’est le cas actuellement. Selon les syndicats, NS a également promis d’étudier comment réduire la quantité de travail de nuit. En outre, l’entreprise va procéder à de nombreux recrutements afin de constituer une réserve de travailleurs pour le week-end, rapporte CNV.
Les négociations ont repris samedi matin. Pour renforcer les revendications des employés de NS, des grèves ont été organisées à plusieurs reprises. Les grèves d’août et de septembre ont eu des conséquences importantes pour les passagers des trains. En outre, les grèves ont entraîné des centaines de kilomètres supplémentaires d’embouteillages sur la route.
Vendredi, il y a eu une grève dans tout le pays, ce qui a entraîné la quasi-totalité du trafic ferroviaire. Le conseil était alors de travailler à la maison. Des actions étaient également prévues pour la semaine prochaine, mais elles ont été suspendues.