Le rachat obligatoire de cinq cents à six cents agriculteurs en l’espace d’un an est « impossible et inutile », déclare l’organisation agricole LTO en réponse au rapport de Johan Remkes sur l’azote.
Rendre obligatoire le rachat de centaines de grands émetteurs d’azote ne contribue pas non plus à la confiance, selon LTO.
LTO a vu quelques bons points dans le rapport. L’organisation se félicite du point de vue critique de Remkes sur les plans du cabinet. Il estime que M. Remkes a raison de dire que le gouvernement ne doit pas se concentrer uniquement sur l’azote et que les intérêts de l’agriculture doivent être assimilés à ceux de la nature.
L’organisation agricole se félicite également de la proposition de M. Remkes de supprimer la carte de l’azote et la valeur critique de dépôt, qui font l’objet de nombreuses discussions.
Toutefois, les agriculteurs trouvent étrange que Remkes insiste sur l’échéance de 2030. Après tout, le médiateur prône également le gradualisme.
Les groupes d’action des agriculteurs Agractie et Farmers Defence Force (FDF) sont également en désaccord avec le conseil de racheter obligatoirement des centaines d’agriculteurs.
Un rachat crée de l’espace pour les licences
Dans son conseil tant attendu sur l’azote, M. Remkes recommande de racheter des centaines de gros émetteurs d’azote en l’espace d’un an. Cela ne concerne que 1 % des exploitations.
Cela permettra de créer un espace pour l’octroi de licences aux agriculteurs qui ne disposent pas actuellement d’un permis légal. Il s’agit de reporters dits « PAS », qui ont obtenu leur licence d’une manière ancienne et désormais non autorisée.
M. Remkes estime que les exploitations qui s’arrêtent doivent être indemnisées « de manière maximale et généreuse ».