En raison des sanctions contre la Russie, il a été décidé en avril que les municipalités et les institutions publiques telles que les écoles ne seraient plus autorisées à acheter leur énergie à Gazprom ou à ses filiales. Initialement, les institutions publiques devaient avoir basculé avant le 10 octobre.
Comme cela s’est avéré difficile à réaliser, Jetten leur a accordé un délai jusqu’à la fin de cette année. Dans la lettre de jeudi, il annonce que cette échéance sera repoussée « au moins jusqu’à la fin mars 2023 ». Avec cette formulation, le ministre semble laisser la possibilité de prolonger encore une fois la période de transition.
L’ajournement précédent a suscité des critiques de la part des municipalités qui avaient déjà effectué la transition. Ces municipalités étaient en colère parce qu’elles devaient payer davantage avec leur nouveau fournisseur en raison de la hausse des prix de l’énergie. Pour les accueillir, il y aura une compensation pour la période allant du 10 octobre à la fin de cette année. Il peut également y avoir une compensation pour les mois qui suivent le tournant de l’année.
De nombreuses institutions gouvernementales recevaient leur énergie de la branche néerlandaise de la société d’État russe Gazprom jusqu’à l’attaque russe contre l’Ukraine en février. Cette branche est contrôlée depuis l’Allemagne. Là, le contrôle a depuis changé de mains. Son nom a été changé en Securing Energy for Europe (SEFE). Les recettes ne seraient plus destinées à la Russie.
M. Jetten doute que cela réponde aux règles de sanctions européennes. Il dit qu’il a besoin de plus d’informations. Dans l’attente, le ministre a maintenant prolongé le délai d’échange.