Les maisons néerlandaises sont de plus en plus écologiques, mais la durabilité des maisons portant le label énergétique E, F ou G est à la traîne. C’est ce que conclut l’entreprise technologique Calcasa, spécialisée dans le marché du logement. Sur le marché locatif, le pourcentage de logements présentant les étiquettes énergétiques les plus basses est resté le même ces dernières années.
Au milieu de l’année 2022, près d’un tiers des foyers bénéficieront de l’étiquette énergétique A, soit la proportion la plus élevée jamais atteinte. Le pourcentage de maisons portant le label le plus durable a continué à augmenter ces dernières années.
Mais la part des maisons portant l’étiquette énergétique F ou G est restée la même depuis longtemps. Le pourcentage de maisons portant l’étiquette G est resté à 5 % depuis 2017.
L’étiquette énergétique d’une maison a un impact important sur la facture énergétique mensuelle. Par exemple, l’occupant d’une maison locative moyenne d’une superficie de 100 mètres carrés et portant l’étiquette énergétique G paie plus de 40 % de plus que celui d’une maison similaire portant l’étiquette énergétique A.
Les maisons louées, en particulier, ne disposent pas encore d’un label énergétique durable. Selon Calcasa, plus de 10 % des logements locatifs portent désormais ce label, tandis que le ministre du logement Hugo de Jonge a déclaré qu’à partir de 2030, les logements portant les labels E, F et G ne pourront plus être loués.