Les coursiers à vélo d’Uber Eats et de Deliveroo travaillent parfois illégalement sous le nom de quelqu’un d’autre, selon une enquête de l’Office européen de lutte antifraude (OLAF). CNRC. Il s’agirait de travailleurs sans papiers, qui paient des livreurs légaux et enregistrés pour travailler sous leur nom.
Payer des livreurs légaux permet de contourner les contrôles des entreprises de la plateforme. Par exemple, les travailleurs sans papiers d’Albanie, du Bangladesh et du Brésil peuvent travailler pour eux.
L’inspection du travail laisse en face CNRC sait qu’elle soupçonne « un bon nombre d’immigrants illégaux de travailler sur les plates-formes ». Un porte-parole indique que cela se produit particulièrement dans les grandes entreprises, avec « des comptes rendus réguliers de chauffeurs de livraison prêtés ».
L’inspection estime que les contrôles des sociétés de plateforme doivent être améliorés pour éliminer les pratiques illégales. Deliveroo dit CNRC « pas au courant » des mauvaises pratiques, alors qu’Uber Eats affirme avoir une politique de tolérance zéro.