Les opérateurs ont brièvement payé moins de 85 dollars (87,76 euros) pour un baril de pétrole de la mer du Nord lundi matin. Il s’agit du prix le plus bas depuis janvier. Les craintes de récession, entre autres, font chuter les prix du pétrole depuis un certain temps.
Pour un baril de pétrole de la mer du Nord, il fallait payer 84,83 dollars le lundi matin. Cela représente une baisse de 1,7 %. À titre de comparaison, il y a un mois, le baril de pétrole de la mer du Nord coûtait 99 dollars et en juin, il dépassait même 120 dollars. Depuis lors, les prix n’ont cessé de baisser, le prix du pétrole américain, par exemple, ayant également chuté, pour atteindre 77,45 dollars.
Les banques centrales du monde entier ont augmenté les taux d’intérêt ces derniers temps pour contenir l’inflation galopante. Cela exerce une pression sur l’économie, ce qui réduit la demande de pétrole. Par exemple, de graves chocs coronaires en Chine ont également frappé la demande de pétrole.
Le fait que les prix continuent de baisser est également perceptible à la pompe. Par exemple, le prix moyen recommandé pour un litre d’essence est désormais de 2,077 euros, selon les données du collectif de consommateurs UnitedConsumers. Cela ne s’est pas produit depuis décembre. En mars et en juin, par exemple, l’essence coûtait même environ 2,50 euros.
Néanmoins, l’essence « moins chère » du moment est encore loin des prix d’antan. Par exemple, il y a un an et demi, le prix moyen recommandé pour un litre d’essence n’avait jamais dépassé 1,90 euro.