Les pays de l’UE peinent à se mettre d’accord sur un prix maximum pour le pétrole russe, rapporte le service d’information. Bloomberg Lundi. La Commission européenne souhaite introduire cette mesure afin de frapper les revenus de la Russie, mais certains États membres s’y opposeraient.
La Russie est un important fournisseur de pétrole dans le monde. Depuis l’invasion de l’Ukraine, l’Occident veut notamment frapper durement les revenus pétroliers de la Russie, qui utilise cet argent pour financer la guerre contre l’Ukraine.
Récemment, les pays de l’UE ont convenu de ne plus importer de pétrole russe par voie maritime à partir du 5 décembre. Bruxelles, ainsi que les États-Unis, le Japon et le Royaume-Uni, entre autres, veulent maintenant y ajouter un plafond de prix. Le pétrole en provenance de Russie ne serait alors plus autorisé à être commercialisé au-delà d’un certain prix.
Toutefois, les négociations à ce sujet en Europe ne se déroulent pas sans heurts, rapportent certains initiés à la Commission européenne. Bloomberg. Les pays de l’UE qui sont fortement dépendants du pétrole russe, comme la Hongrie, ont des réserves. Les pays où sont enregistrés de nombreux pétroliers, comme la Grèce et Chypre, seraient également réticents.
Si l’UE souhaite effectivement introduire un tel plafond de prix, tous les pays devront l’accepter. Mais un tel accord n’a pas encore été conclu et ne devrait pas l’être de sitôt.
La Russie a déjà indiqué qu’elle ne fournira pas de pétrole aux pays qui introduisent un tel plafond de prix.