Si l’énergie reste aussi chère qu’aujourd’hui pendant longtemps, ou devient encore plus chère, cela ne posera guère de problèmes à la plupart des entreprises. C’est la conclusion à laquelle est parvenue la Nederlandsche Bank (DNB) sur la base de ses propres calculs. FD Lundi. Le superviseur conseille donc au cabinet de ne pas proposer de subventions importantes pour aider les entreprises à traverser la crise énergétique.
Les prix du gaz et de l’électricité sont élevés depuis longtemps. Il ne semble pas que la situation va changer à court terme. C’est pourquoi DNB a examiné les conséquences pour le monde des affaires.
La banque centrale conclut que la plupart des entreprises néerlandaises peuvent absorber le choc de ces prix plus élevés. Même dans les scénarios les plus défavorables, dans lesquels, par exemple, le gaz est deux fois plus cher qu’à la fin de l’année dernière, voire plus, la plupart des entreprises sont en mesure de faire face aux coûts.
Cela s’explique principalement par le fait que l’année dernière et le premier trimestre de cette année, des bénéfices substantiels ont été réalisés.
Les véhicules énergivores ont des problèmes
Les entreprises qui consomment beaucoup d’énergie, comme dans l’industrie chimique ou métallurgique, pourraient rencontrer des difficultés, estime DNB. Cela s’applique également aux producteurs de denrées alimentaires, de ciment, de farine et de papier. Mais tous ces secteurs réunis ne représentent qu’une petite partie de l’économie. En outre, les entreprises qui consomment beaucoup d’énergie ne sont pas durables à long terme, car elles émettent beaucoup de CO2.
En raison des prix élevés de l’énergie, la part des entreprises déficitaires passerait de 22 à 25,5 % ou, dans le scénario le plus sombre, à près de 28 %. DNB ne tient pas compte du fait que les entreprises peuvent ajuster leur politique. Ils peuvent économiser l’énergie ou répercuter les coûts élevés sur leurs clients. En conséquence, l’impact réel est probablement plus faible que ce que le régulateur a calculé, rapporte l’Office européen de lutte antifraude. FD.
Le gouvernement serait bien avisé de ne pas créer un programme d’aide général, comme il l’a fait pendant la crise Corona. Tout au plus, elle pourrait aider les entreprises saines qui ont connu des difficultés. Cette aide ne devrait pas consister en des subventions ou des prêts, mais en des garanties pour les prêts que les entreprises peuvent contracter auprès des banques, par exemple.