L’effet de la hausse des taux d’intérêt hypothécaires ne se reflétera pas dans les prix des logements et le nombre de transactions avant le troisième trimestre de cette année au plus tôt. C’est ce qu’a indiqué le Land Registry Office dans un rapport trimestriel publié mercredi. Le Land Registry s’attend à ce que le marché du logement soit moins actif au cours de la période à venir, ce qui entraînera des hausses de prix moins marquées.
Le taux d’intérêt hypothécaire a augmenté rapidement cette année. Alors que le taux d’intérêt pour les hypothèques à court et à long terme se situait entre 1 et 1,5 % en janvier, il se situait entre 3,8 et 4,5 % en juillet.
La hausse substantielle des taux d’intérêt aura également un impact sur le marché du logement. Le Land Registry s’attend à ce que la hausse des taux d’intérêt freine davantage le marché du logement. Le nombre de transactions diminuera, ce qui entraînera une moindre augmentation des prix. Cet effet ne sera visible « au plus tôt » qu’au troisième trimestre, pense le Land Registry.
La hausse des taux d’intérêt hypothécaires n’est pas le seul facteur qui ralentit le marché du logement. Le Land Registry pense également que l’inflation élevée et la loi économique traditionnelle de l’offre et de la demande joueront un rôle. « À un moment donné, les prix des logements seront si élevés que de moins en moins de personnes pourront acheter une maison. Cela réduira le nombre de transactions, après quoi la hausse des prix se stabilisera également », indique le registre foncier.
Les prix des logements augmentent moins vite qu’auparavant depuis plusieurs mois, même si une maison coûte encore en moyenne 429 000 euros au deuxième trimestre. C’est 17 % de plus qu’au cours de la même période de l’année dernière. Le nombre de transactions entre avril et juin a atteint le niveau le plus bas de tous les autres deuxièmes trimestres depuis 2015.