Pour l’instant, la journée de mercredi était la dernière des cinq grèves du personnel de NS, mais il n’est certainement pas exclu que de nouvelles grèves suivent prochainement. Les syndicats et le NS n’ont pas fait un seul pas de plus vers un nouvel accord sur les conditions d’emploi.
Les conducteurs de train et les chefs de train ont dû cesser le travail partout dans le pays. Mardi, pratiquement aucun train n’était en service dans l’ensemble des Pays-Bas, en raison de la grève dans la région d’Utrecht, si importante pour la NS. Cela a entraîné des centaines de kilomètres supplémentaires d’embouteillages sur la route.
Aucune nouvelle grève des NS n’est prévue pour le moment. « Mais nous sommes tout à fait prêts à agir », déclare Henri Janssen de FNV Spoor. « Les employés de NS veulent être en mesure de bien faire leur travail. Mais il y a 1 400 postes vacants. En conséquence, la pression de travail est trop élevée et cela se fait au détriment du voyageur. Mais malgré les grèves, nous n’avons rien entendu de la part du SN ces derniers jours. »
Des consultations auront bientôt lieu entre la FNV et les autres syndicats CNV et VVMC pour discuter de nouvelles actions. On ne sait pas exactement à quoi elles ressembleront. M. Janssen affirme toutefois que si de nouvelles actions sont menées, les syndicats « monteront en puissance ». Cela signifie que les nouvelles actions seront plus importantes que celles de ces derniers jours, par exemple une grève nationale.
Le NS et les syndicats ne prévoient pas de nouvelles discussions
Le NS indique qu’il est ouvert à de nouvelles discussions avec les syndicats sur les salaires et autres conditions d’emploi. Il ne veut pas dire si l’entreprise est prête à faire des concessions. Pour l’instant, aucune discussion n’est prévue entre les syndicats et la société de transport. Les chances de nouvelles actions semblent donc grandes, d’autant plus que les deux camps sont assez éloignés l’un de l’autre.
Par exemple, les syndicats veulent que les salaires suivent désormais l’inflation, ce qui signifierait une augmentation substantielle. En août, par exemple, les biens et services étaient 13,6 % plus chers que l’année dernière. En outre, les syndicats réclament un paiement unique de 600 euros et, en plus, 100 euros supplémentaires par mois.
Selon le SN, cela signifie une augmentation des salaires d’environ 20 %, ce qui n’est pas réaliste. La société de transport a certes réalisé des bénéfices au cours du premier semestre de cette année, mais c’est grâce aux aides gouvernementales et aux mannes. Si l’on ne tient pas compte de ces éléments, le bilan fait apparaître un déficit de 225 millions d’euros. Cela s’explique principalement par le fait que le nombre de passagers a diminué, notamment au cours des premiers mois de cette année, alors qu’il y avait encore un lockdown.
Mercredi, les syndicats ont annoncé des grèves pour les opérateurs de transport régionaux, tels qu’Arriva et Connexxion, dans le prolongement d’actions antérieures. Il semble qu’il en sera de même pour la Nouvelle-Zélande.