Les Britanniques auront du mal à se rendre au travail en train dans les prochains jours. Environ 50 000 travailleurs du rail en Grande-Bretagne seront mis au chômage technique mardi, jeudi et samedi. Il s’agit de la plus grande grève des chemins de fer depuis 1989. Les syndicats réclament une augmentation de salaire conforme à l’inflation.
Les dizaines de milliers de cheminots en grève proviennent de treize opérateurs ferroviaires différents. La grève est donc ressentie dans toute l’île, en Angleterre, au Pays de Galles et en Écosse. Il semble qu’il n’y ait pas de grève en Irlande du Nord.
Grant Shapps, le ministre britannique des transports, s’attend à ce que quelque 20 % des services normaux soient maintenus les jours de grève. Des retards sont également à prévoir les jours où il n’y a pas de grève officielle.
La grève découle du mécontentement à l’égard des salaires. Les syndicats veulent que le personnel ferroviaire reçoive une augmentation de salaire en raison de l’inflation galopante. L’inflation sur l’île britannique est parmi les plus élevées d’Europe.
Bien que le mécontentement existe depuis un certain temps, les pourparlers entre les syndicats et les employeurs n’ont encore rien donné, ce qui a entraîné une grève importante. Dimanche, M. Shapps a qualifié la décision des syndicats de « grosse erreur » et de « comportement inapproprié », car elle empêche les Britanniques de se rendre à des rendez-vous à l’hôpital, au travail ou à des examens scolaires.