Abolir par étapes le système d’évaluation des logements (système de points) pour déterminer le loyer maximum d’un bien locatif. C’est ce que conseille au cabinet un groupe d’économistes et d’experts du marché du logement. Mais il ne veut pas le faire pour le moment.
Par Terence GarnierCette suppression devrait être faite pour stimuler l’offre de logements locatifs dans le secteur libre dans le segment inférieur. C’est ce qu’écrivent, entre autres, le professeur Peter Boelhouwer, spécialiste du marché du logement, et les économistes de renom Bas Jacobs (Université Erasmus), Arnoud Boot (Université d’Amsterdam) et Sandra Phlippen (ABN AMRO) dans le rapport intitulé « Economic perspective for a thorough renovation of the housing market ». Ce rapport a été publié cette semaine.
C’est sur la base de ce système de points, également connu sous le nom de système d’évaluation des logements (WWS), qu’est calculé le loyer maximum d’une maison à loyer social. Plus il y a de points, plus le loyer est élevé. Les éléments qui entrent en ligne de compte sont la superficie de la maison, son efficacité énergétique et sa valeur WOZ. Le cabinet a annoncé cette semaine qu’il appliquera également cette forme de protection des loyers dans le secteur libre, à hauteur d’environ 1 000 euros.
Libérez le système de points maintenant et les prix vont grimper en flèche.
La Fédération des locataires du secteur commercial avait espéré que cette mesure s’appliquerait jusqu’à 1 250 euros, ce dont il avait été question auparavant. Mais sous la pression du marché, le ministre Hugo de Jonge a opté pour la limite de 1000 euros de loyer.
« La réglementation des loyers ne fait rien d’autre que de garantir aux locataires qu’ils paient un prix équitable correspondant à la qualité de leur logement. Cette limite de 1 000 euros permettra encore aux propriétaires de facturer des prix usuraires à de nombreux locataires du secteur libre et des revenus moyens pour un bien de mauvaise qualité à l’avenir », a répondu le président Janhuib Blans.
Une meilleure épargne pour l’achat d’une maison
Mais à long terme, nous devrions donc nous débarrasser de ce système de points, disent les économistes. Premièrement, selon eux, il devrait y avoir davantage de logements locatifs dans le secteur libre. De cette façon, les prix de location y baisseront et il sera plus facile de trouver une telle maison à louer. En outre, en tant que locataire, vous êtes alors en meilleure position pour épargner en vue de l’achat d’une maison.
Huurhuis verzekeren? Independer zet op een rij hoe het werkt.
Si vous mettez également fin au système de points et que vous réglementez mieux les loyers, les propriétaires commerciaux pourront mieux louer leurs biens au taux du marché. L’idée est que ces partis investiront alors davantage dans le logement. « L’avantage est que le climat d’investissement s’améliorera alors », explique Peter Boelhouwer, professeur de marché immobilier.
Plus d’argent pour le logement social
Toutefois, pour éviter les « fortes hausses de loyer » dans les logements locatifs actuellement couverts par le système à points, les économistes souhaitent que ce dernier ne soit supprimé que lorsque la pénurie de logements sera moins importante. Vous ne devriez certainement pas vouloir cela tout de suite, dit Boelhouwer. « Si vous laissez faire maintenant, les prix vont grimper en flèche », dit-il.
Autre avantage : la construction de logements locatifs rapporte davantage et les communes en profitent via la taxe sur les avantages sociaux. Cet argent peut ensuite être réinvesti dans la construction de logements sociaux.
Opkoopbescherming
De economen waarschuwen ook voor het toepassen van maatregelen als opkoopbescherming. Dit remt bijvoorbeeld het ombouwen van kantoorpanden tot wooncomplexen of splitsingen van huizen, wat de woningnood groter maakt. « Een aangekochte woning waarvoor opkoopbescherming geldt, kan nog steeds worden gesplitst als het gemeentelijk beleid hierover dit toestaat », countert het kabinet. En voor duurdere woningen, die juist groot en dus meer geschikt zijn voor splitsing, mag geen opkoopbescherming gelden.
Le gouvernement informe que l’avis est encore loin car la pénurie sur le marché du logement locatif n’est pas terminée pour l’instant. Selon les études, la pénurie de logements ne sera pas limitée avant 2035, à 2 %. « Ce gouvernement voit que, dans de nombreux cas, la pénurie actuelle conduit à des prix plus élevés que la qualité du logement ne le justifie », a-t-il déclaré. Il estime donc qu’il faut davantage réguler les loyers dans le segment intermédiaire. « De cette façon, nous voulons accroître l’accessibilité financière et faire en sorte que le prix soit proportionnel à la qualité de la maison. L’objectif est de rendre ce type de logement accessible aux personnes à revenus moyens. »