Si NS n’accepte pas les demandes des syndicats en matière de négociation collective d’ici vendredi à 16 heures, les syndicats affirment qu’une action industrielle suivra inévitablement. Le dirigeant de la FNV, Henri Janssen, a déclaré que les actions pourraient aller de grèves de relais dans certaines régions à un arrêt des chemins de fer à l’échelle nationale.
Selon les syndicats, il y a beaucoup de salariés qui veulent faire grève ou prendre des mesures. Il ne s’agit pas seulement des chefs de train et des conducteurs de train, mais aussi des employés de bureau et des ateliers où s’effectue la maintenance des trains.
Les syndicats réclament, entre autres, des salaires plus élevés et des tableaux de service plus efficaces pour les employés. « Les conditions d’emploi chez NS sont sous pression depuis des années. Les gens devraient pouvoir atteindre la ligne d’arrivée de manière saine. Mais nous constatons que la pression du travail est extrêmement élevée, tout comme l’exode des employés », explique Mme Janssen.
Actuellement, de nombreux postes vacants ne sont pas pourvus par la NS, ce qui entraîne, par exemple, des annulations de trains. « C’est pourquoi une meilleure convention collective est nécessaire pour renverser la vapeur Ce n’est qu’à ce moment-là que les SN pourront embaucher davantage de personnes et arrêter l’exode. »
Le SN a fait savoir dans une réaction qu’il ne pouvait rien dire sur la situation actuelle.