Les produits alimentaires sont de plus en plus chers, tout comme l’énergie et l’essence. Il est difficile pour les primo-accédants de trouver un logement. Et les étudiants accumulent parfois des dettes d’études faramineuses. Dans cette rubrique, des jeunes racontent comment ils arrivent à joindre les deux bouts et Nibud donne des conseils. C’est ainsi qu’Anne (21 ans) gère ses finances.
Par Kelly van ZuijdamVolg Generatie NU
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Dette d’études : 18 000 euros
« J’ai obtenu une licence en criminologie à l’université Erasmus. Maintenant, j’ai une année sabbatique et j’ai deux emplois au sein de l’université. Je travaille dans les départements Diversité et inclusion et Innovation éducative. Les deux en tant qu’assistant étudiant. »
« De toute façon, je gagne environ 500 euros par mois. Pour mon travail à Diversité & Inclusion, je reçois un montant mensuel fixe. Pour Education Innovation, j’ai un contrat à durée indéterminée. Avec cet emploi, mon revenu dépend donc des heures que je travaille. En conséquence, mes revenus fluctuent entre 500 et 800 euros. »
« J’ai également donné des cours particuliers à des lycéens et à des étudiants pendant longtemps. J’ai enseigné la langue néerlandaise et anglaise et les techniques de présentation. Par coïncidence, ça vient de se terminer. »
En attente d’une bourse de base
« L’année prochaine, la bourse de base revient. Pour moi, c’était l’une des raisons pour lesquelles je voulais prendre une année sabbatique. En plus, j’étais étourdi par un an et demi de corona. J’avais hâte de travailler et de ne pas avoir à m’occuper des examens pendant un certain temps. J’ai l’intention de reprendre mes études après l’été. Ensuite, je veux faire un master en médias et journalisme. »
« Maintenant, je suis inscrit comme étudiant pour deux mois de plus afin de pouvoir continuer à vivre dans mon complexe étudiant. En fait, je dois fournir une preuve d’inscription pour cela. Je paie donc les frais de scolarité pendant encore deux ou trois mois, après quoi je n’ai plus à le faire. Mais à partir de ce moment-là, mon prêt étudiant va aussi expirer. »
Beaucoup de tirelires
« J’ai beaucoup de tirelires. Par exemple, j’ai un pot pour les vêtements de 300 euros. Lorsque j’utilise cet argent, je le réapprovisionne également ce mois-là. Mais parfois, je n’en retire rien non plus. J’économise cet argent. Je pense que j’en utilise 50 à 100 euros par mois en moyenne. Si j’achète quoi que ce soit, je vais consciemment dans des boutiques de friperie ou d’occasion. »
« J’ai aussi un pot d’épargne pour pouvoir passer mon année sabbatique. Il y a presque 2 000 euros là-dedans. J’en ai tenu compte l’année dernière. »
« Tout l’argent qu’il me reste chaque mois, je le mets de côté pour rembourser mes dettes d’études. Ma dette s’élève maintenant à 18 000 euros, mais j’ai aussi un pot d’épargne de 4 000 euros pour la rembourser. Je n’ai pas vraiment envie de toucher à ce pot d’épargne. Je pense que c’est du gaspillage si je dépense l’argent qu’il me reste juste comme ça. »
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L’ordre donne la paix
« Je sais que ma dette étudiante n’est pas super élevée. Mais je peux paniquer quand je pense à l’idée de devoir rembourser une telle somme et d’être coincé avec elle pendant très longtemps. Et c’est aussi un peu d’incertitude. Le gouvernement peut tous prendre des décisions qui échappent à mon contrôle. Par exemple, les taux d’intérêt reviendront bientôt, bien sûr. Tout ça pèse sur ma tête comme une épée de Damoclès. »
« Cela me permet d’avoir l’esprit tranquille quand tout est en ordre. J’avais l’habitude de tout avoir sur un seul compte chèque, mais on dépense l’argent si vite qu’on n’a plus vraiment envie de le dépenser. J’ai appris l’ordre à la maison. Mes parents savent très bien comment gérer l’argent. Lorsque j’aurai terminé mes études, je veux me faire un plan annuel : voici ce que je veux rembourser en fonction de mon salaire. Je veux avoir une bonne compréhension de cela pour moi-même. »
« Je dois dire que j’ai toujours un filet de sécurité. Je n’aime pas que les choses en arrivent là, mais mes parents peuvent toujours intervenir. Je me considère très chanceux pour cela. C’est vraiment un privilège et j’en suis conscient. En fin de compte, cela me permet aussi d’être moins stressé si je ne peux vraiment pas me débrouiller tout seul. »
Marion Weijers de Nibud : « Anne s’est demandé si, dans sa situation, il serait judicieux d’investir. Si vous n’aimez pas prendre de risques, il vaut mieux épargner. Investir, c’est vraiment pour le long terme. Cela fonctionne souvent bien, mais il n’y a aucune garantie. Si vous voulez investir, n’investissez que de l’argent que vous pouvez vraiment vous permettre de perdre. S’il ne rapporte rien ou très peu, vous devriez quand même être en mesure d’acheter des produits d’épicerie et de payer le loyer ou l’hypothèque. »
« Le pot d’épargne d’Anne destiné à amortir la fluctuation de ses revenus ne convient pas pour investir. Cet argent devrait être facilement disponible quand elle en aura besoin. »
« Assurez-vous d’abord d’avoir un tampon. Si vous avez plus d’épargne que nécessaire, vous pouvez utiliser cet argent supplémentaire pour prendre plus de risques et éventuellement investir. Notre calculateur de tampon vous indiquera le montant de l’épargne dont vous avez besoin. »
Conseils supplémentaires de Marion Weijers :
- L’investissement vous convient-il ? Cet outil gratuit vous aidera à choisir. Ici, vous pouvez également voir si elle vous convient.
- Si vous comptez investir, ne mettez pas tout dans une seule action, une seule entreprise, une seule crypto-monnaie.
- Préparez bien. C’est ainsi que l’on investit de manière responsable.
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