L’Union européenne pense pouvoir réduire le nombre de contrôles douaniers requis pour le transport de marchandises entre la Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord. Selon les plans européens, seuls quelques camions doivent être contrôlés chaque jour, a déclaré le négociateur européen pour le Brexit, Maros Sefcovic. FT.
L’UE et le Royaume-Uni sont à couteaux tirés depuis un certain temps sur la position de l’Irlande du Nord après le Brexit.
Dans le cadre de la sortie britannique, l’Irlande du Nord est restée au sein du marché unique européen, tandis que le reste du Royaume-Uni a fermé cette porte derrière lui. Le maintien des Irlandais du Nord a permis à l’accord du Vendredi Saint de tenir.
Bien que les Britanniques aient eux-mêmes trouvé cette solution, ils veulent maintenant se débarrasser de cet accord. Bien que les Britanniques aient eux-mêmes trouvé cette solution, ils veulent maintenant se débarrasser de cet accord. Selon les Britanniques, cela porte atteinte au marché intérieur britannique. Ils veulent maintenant s’en débarrasser.
En mai, la ministre des affaires étrangères de l’époque, Liz Truss, a introduit une législation permettant de modifier unilatéralement l’accord de Brexit. C’est la même Truss qui est à la barre au Royaume-Uni depuis la semaine dernière. Le nouveau Premier ministre a déclaré la semaine dernière à la Chambre des communes qu’il était favorable à une solution négociée avec l’UE, bien que Mme Truss ait déclaré que l’UE devait y satisfaire toutes les exigences du Royaume-Uni.
Néanmoins, M. Sefcovic voit suffisamment de points de départ pour recommencer à négocier. Selon lui, la différence entre les exigences britanniques (pas de contrôles douaniers) et l’offre européenne (contrôles minimaux) est faible. Grâce à une technologie adaptée, certains contrôles peuvent être effectués à distance lorsque les camions sont sur le ferry. « Ensuite, seuls quelques camions par jour doivent être contrôlés physiquement », explique le Slovaque en FT.
Les négociations entre l’UE et le Royaume-Uni ont échoué à la fin du mois de février. Depuis lors, les parties ne se sont pas officiellement rencontrées pour discuter de la question de la frontière nord-irlandaise. Il n’est pas prévu de nouveaux cycles de négociations.